Israël fait de nouveaux morts à Gaza

13 nouveaux morts dans de nouvelles attaques d'Israël sur le territoire. Le gouvernement israélien a approuvé dans ce contexte le retour d'Itamar Ben Gvir (extrême-droite) comme ministre de la Sécurité nationale.

Une femme pleure alors qu'elle identifie le corps d'un proche à l'hôpital Al_Ahli, à Gaza-Ville. © KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi

Israël "a mené plusieurs frappes aériennes [...] qui ont entraîné la mort de 13 personnes et fait des dizaines de blessés, y compris des femmes et des enfants, à Khan Younès (sud) et Gaza-ville", a déclaré Mahmoud Bassal, porte-parole de ce service de premiers secours.

Le Hamas demande qu'Israël soit contraint à appliquer l'accord de trêve conclu le 19 janvier. Le mouvement "n'a pas refermé la porte des négociations" a déclaré à l'AFP un de ses dirigeants, Taher al-Nounou, après les bombardements massifs et meurtriers menés mardi par Israël sur la bande de Gaza et les menaces d'escalade du gouvernement israélien.

Le Hamas exige le respect de l'accord conclu

"Le Hamas n'a pas refermé la porte des négociations, mais nous insistons sur le fait qu'il n'y a aucun besoin de nouveaux accords", a déclaré M. Nounou, joint par téléphone à partir du Caire. "Nous n'avons pas de conditions préalables mais nous exigeons [qu'Israël] soit contraint à cesser immédiatement [les hostilités] et à commencer la seconde phase des négociations" prévues par l'accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier, a-t-il ajouté.

"Le gouvernement a approuvé à l'unanimité la proposition du Premier ministre Benjamin Netanyahu de reconduire le député Itamar Ben Gvir au poste de ministre de la Sécurité nationale", ont indiqué pour leur part les services du dirigeant. L'homme avait démissionné de son poste le 19 janvier, dénonçant l'accord de trêve avec le Hamas, qu'il avait qualifié de "scandaleux.

Décidé à forcer le Hamas à accepter de libérer de nouveaux otages sans passer à la deuxième phase pévue par l'accord du 19 janvier avec ce mouvement, Israël a lancé mardi des frappes d'une ampleur et d'une violence sans précédent depuis l'entrée en vigueur de la trêve arrachée par la médiation du Qatar avec l'aide des Etats-Unis et de l'Egypte plus de 15 mois après le début de la guerre.

Ces bombardements ont fait plus de 400 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, ce qui a fait de mardi l'une des journées les plus meurtrières de la guerre.

ATS
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