La Haute école de santé de Fribourg fête ses 110 ans
Sa directrice Nataly Viens Python évoque l'histoire et les défis de cette haute école qui forme le personnel infirmier de demain.
La Télé: L'école a été pionnière pour le métier d'infirmière et infirmier en Suisse...
Nataly Viens Python: L'école de Fribourg a permis de développer la profession et de la mettre sur la carte de l'activité pour les femmes, à l'époque. Depuis qu'elle est devenue HES, tous les progrès ont permis une augmentation constante du nombre des étudiants. On remarque cette année une hausse de 13% des élèves en soins infirmiers.
L'école est devenue HES en 2001, ce qui signifie aussi l'entrée de la recherche dans ses murs...
Pour être une Haute école, la place de la recherche est fondamentale. Elle permet à une discipline de progresser, d'identifier les nouvelles pratiques, de les tester et ainsi d'enrichir les programmes d'études.
Comment motiver les jeunes à embrasser cette profession, alors qu'on connaît une pénurie?
Le Covid a mis les professionnels sur le devant de la scène, mais avec des aspects qui ont montré la pénibilité du métier. On doit redonner ses lettres de noblesse à la profession. Il faut mettre en avant le fait qu'elle allie des connaissances scientifiques, des compétences relationnelles et techniques.
Et comment revaloriser le métier?
Des études montrent différentes pistes, comme la participation aux processus de décision, la revalorisation des conditions de travail, la dotation de personnel et l'équilibre entre la vie personnelle et professionnelle.
