La météo pourrie a compliqué le fauchage

Les pluies répétitives ont retardé le travail des agriculteurs, ce printemps. Exemple en Gruyère.

Eric Charrière a scruté la météo tout le printemps, pour au final commencer le fauchage avec un mois de retard. © RadioFr/Keystone

Les pluies répétées de ce printemps ont retardé le fauchage. Et par temps sec, il a fallu faire vite. "J'ai travaillé entre deux averses, sur deux jours au lieu de quatre", raconte Eric Charrière, agriculteur rencontré sur une de ses parcelles à Valsainte. Normalement, il commence les foins le 20 mai et les termine début juin. Cette année, il accuse un mois de retard. "Au mois d'avril, il y avait déjà de l'herbe, et on la ramasse trois mois plus tard", regrette-t-il. 

A cause de l'humidité et de la récolte tardive, les fourrages perdent en qualité nutritive. Les vaches - Eric Charrière en possède une vingtaine - produisent moins de lait. Compléter l'alimentation des troupeaux par des protéines est une possibilité, mais elle coûte. 

Autre risque de cette météo humide: un phénomène de fermentation peut déclencher, à terme, un incendie. Contacté, l'ECAB souligne que le risque d'échauffement est présent cet été. Ces dernières années, deux à trois cas en moyenne ont été enregistrés. Parce qu'il a séché son fourrage en grange à l'aide de mazout, Eric Charrière aura des frais supplémentaires. 

RadioFr. - Loïc Schorderet / Adaptation web: Alexia Nichele
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