La tradition du 1er mai est enfin de retour!
Ce week-end, les enfants et les jeunesses de notre canton pourront enfin retourner frapper aux portes des habitants pour chanter le 1er mai.
Finis les voyages. Les jeunesses préfèrent investir l'argent du 1er mai ailleurs. Avant, elles utilisaient souvent la somme récoltée en allant chanter aux portes des habitants de leur village pour aller à Europa Park ou Ayia Napa. Mais désormais, beaucoup d'entre eux font un don à leur commune pour un projet en particulier, comme une place de pique-nique, ou à une association. La jeunesse de Cottens, en Sarine, va par exemple soutenir la population ukrainienne via La Croix-Rouge.
Le président de la Fédération des jeunesses gruériennes Maverick Frossard est également content de voir cet engouement: "Il y a une certaine euphorie qui s'est installée ces dernières semaines, depuis le début des répétitions. Surtout auprès des nouveaux membres qui ont intégré ces sociétés ces deux ou trois dernières années."
"Une grande omelette"
Ce dernier explique aussi que si cette tradition est aussi ancrée dans le canton, c'est surtout parce que les plus jeunes entendent déjà les histoires de leurs parents et grands-parents dès leur plus jeune âge. Et dès qu'ils entrent dans la jeunesse, ils ont envie de découvrir la tradition, originellement appelée "chantée des œufs". "Une fois que les chants étaient faits, les choristes recevaient des œufs. Et une semaine plus tard, tout le monde se retrouvait dans un restaurant où une grande omelette était servie," plaisante Maverick Frossard.
Désormais, c'est essentiellement un repas dans un restaurant une ou deux semaines plus tard qui rassemble les jeunesses. "Ils se remémorent les bons moments de l'année écoulée."
Les jeunesses chantent généralement dans leur village sur plusieurs soirées, à chaque fois dans un quartier différent. Et comme le 1er mai tombe un dimanche, de nombreuses écoles ont recommandé aux plus petits d'aller chanter le samedi.
