Le Centre: Les candidats à la succession de Gerhard Pfister
Les personnalités souhaitant succéder à Gerhard Pfister à la présidence du Centre ont jusqu'au 28 avril pour s'annoncer. Le point sur les candidatures.

Liste des candidats déclarés:
PHILIPP MATTHIAS BREGY: Le chef du groupe parlementaire du Centre a officialisé sa candidature le 2 avril dans une interview au Blick. Conseiller national depuis 2019, le Haut-Valaisan estime que le passage de chef de groupe à président de parti est une chance pour la formation: "il assure la stabilité, car j'assume déjà une tâche de direction à Berne", a déclaré l'avocat de 46 ans.
Ils n'ont pas encore pris de décision:
VINCENT MAITRE: Le conseiller national genevois n'a pas encore pris sa décision quant à une candidature, a-t-il indiqué à Keystone-ATS. Il se laisse jusqu'au délai du 28 avril pour se décider. Cet avocat de 44 ans est membre de la présidence du parti et siège depuis 2019 au National.
NICOLE BARANDUN: Interrogée par la radio alémanique SRF, la conseillère nationale zurichoise avait affirmé ne dire "ni oui, ni non" à une candidature. Nicole Baradun siège depuis 2023 au National et préside depuis 2011 la section zurichoise du parti. Elle espère qu'une femme manifestera son intérêt pour le poste.
Ils ne se sont pas exprimés:
MARIANNE BINDER-KELLER: La conseillère aux Etats argovienne ne s'est pas encore exprimée sur une éventuelle candidature. Membre de la présidence du parti, Marianne Binder-Keller, 66 ans, est passée en 2023 du Conseil national à la Chambre des cantons.
Ils ont renoncé
RETO NAUSE: Le conseiller national bernois était l'un des premiers à avoir manifesté son intérêt pour le poste. Il a toutefois renoncé à la mi-avril, disant laisser la place à Philipp Matthias Bregy. Agé de 54 ans, Reto Nause siège depuis la fin 2024 au National, après avoir été durant seize ans membre de l'exécutif de la ville de Berne. Il a également été secrétaire général de l'ancien PDC Suisse de 2001 à 2008.
ISABELLE CHASSOT: La conseillère aux Etats fribourgeoise a déclaré dès le mois de janvier à Radio Fribourg qu'elle n'était pas intéressée par la fonction, même si elle a été approchée de "façon informelle". Elle entend se consacrer sur son travail quotidien de sénatrice, affirme celle qui a présidé la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse. Pour la Fribourgeoise de 60 ans, concilier son mandat de sénatrice et la présidence du parti n'est pas envisageable.
ELISABETH SCHNEIDER-SCHNEITER: La conseillère nationale de Bâle-Campagne Elisabeth Schneider-Schneiter a exclu mi-avril de se porter candidate. Le Centre Suisse a besoin à la présidence d'une personnalité qui puisse se concentrer pleinement sur les affaires politiques, la stratégie du parti et la présence cantonale et nationale. Elle souhaite toutefois continuer à assumer avec "force et conviction" ses responsabilités en matière de politique étrangère et d'économie, a expliqué la femme de 61 ans pour justifier son refus.
YVONNE BÜRGIN et SIMON STADLER: La conseillère nationale zurichoise et actuelle vice-présidente du Centre Suisse, Yvonne Bürgin, et le conseiller national uranais Simon Stadler, qui avaient envisagé la coprésidence du parti, ont renoncé "après mûre réflexion" à leur candidature. Mme Bürgin se dit intéressée par la présidence du groupe parlementaire dans la Berne fédérale, qui deviendrait libre si l'actuel président du groupe parlementaire Philipp Matthias Bregy était élu à la présidence du parti. Simon Stadler veut continuer à se concentrer sur son travail au sein de la commission des finances et de la commission des transports, qui traitent de thèmes importants pour Uri.
MARTIN CANDINAS: Pour le conseiller national grison, une candidature n'entre absolument pas en ligne de compte. Martin Candidas, 44 ans, siège depuis 2011 au National, une chambre qu'il a présidée en 2022/2023. Il a aussi été membre de la présidence du PDC Suisse de 2012 à 2021.
BENEDIKT WÜRTH: Le sénateur st-gallois n'est pas intéressé par le poste de président de parti. Il n'en a pas le temps, a expliqué cet avocat de 57 ans. Ancien membre du gouvernement de son canton, M. Würth est conseiller aux Etats depuis juin 2019.
LUKAS ENGELBERGER: Le ministre de la santé de Bâle-Ville estime que la présidence d'un parti national n'est pas compatible avec ses fonctions de conseiller d'Etat. Réélu en novembre au gouvernement cantonal, M. Engelberger s'est notamment fait connaître au niveau national lors de la pandémie de Covid-19, en tant que président de la conférence des directeurs cantonaux de la santé.
STEFAN MÜLLER-ALTERMATT: Le conseiller national soleurois a expliqué au Blick que sa situation familiale, avec de jeunes enfants, n'est pas compatible avec un poste de président de parti. Il estime aussi avoir joué son rôle dans la politique du parti en tant qu'ancien membre de la présidence du PDC. Il souhaite désormais se concentrer sur les dossiers de fond.
CHRISTINE BULLIARD-MARBACH: La conseillère nationale fribourgeoise n'a aucun intérêt pour le poste, a-t-elle affirmé aux Freiburger Nachrichten. La parlementaire de 65 ans, qui siège sous la Coupole depuis 2011, estime également que le parti dispose de suffisamment de candidats plus jeunes qu'elle.
PRISKA WISMER-FELDER: La conseillère nationale lucernoise a déclaré à la SRF ne pas être à la disposition du parti. Mme Wismer-Felder siège à la Chambre du peuple depuis 2019.
REGINA DURRER: La conseillère nationale nidwaldienne veut pouvoir continuer à s'engager dans sa vie professionnelle, en plus de la politique. Elle ne veut pas devenir "une politicienne à plein temps", a expliqué à 20 Minuten celle qui est membre de la direction de l'école professionnelle de Stans.
KARIN STADELMANN: L'association Le Centre Femmes avait évoqué le nom de la ministre cantonale lucernoise au moment de la démission de Gerhard Pfister, aux côtés de ceux de Mmes Bürgin et Roth Pasquier. Karin Stadelmann avait toutefois affirmé à Keystone-ATS qu'il était encore trop tôt pour se prononcer. En tant que membre d'un exécutif, elle estimait disposer des compétences nécessaires. Elle a finalement renoncé.