Genève champion de Suisse pour la première fois

Aux Vernets, les Aigles ont dominé Bienne 4-1 grâce notamment à un doublé rapide de Sami Vatanen lors de l'acte VII de la finale.

Le public genevois est en ébullition © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Le public genevois est en ébullition © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
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Le GSHC tient enfin son trophée de champion. Après trois premières tentatives infructueuses (2008, 2010 et 2021), les Grenat ont vaincu le signe indien en finale. Impeccables du début à la fin de la rencontre, les hommes de Jan Cadieux ont mérité ce sacre.

Dommage qu'il n'y ait pas eu vraiment de suspense dans cette finalissima. La faute à des Genevois entrés dans le match de la meilleure des manières. Et nul besoin de round d'observation lorsque l'on possède dans ses rangs Sami Vatanen. On savait le Finlandais excellent dans la zone d'attaque, on l'a vu dans le rôle d'un dribbleur-né. A la 4e, Vatanen s'est mué en pilote pour déposer l'arrière-garde seelandaise et ouvrir la marque au terme d'un époustouflant solo.

Mais le Nordique ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Sur une double supériorité numérique, à la 8e, le power-play grenat ne s'est pas fait prier pour doubler la mise. Et qui d'autre que Vatanen dans le rôle du serial buteur? La petite passe de Tömmernes a trouvé le Finlandais qui a mis tout son poids dans sa frappe à la bleue pour tromper Säteri.

Bienne dépassé

Les Biennois? Hormis un arrêt de Mayer à la 17e, ce fut plutôt léger. Même constat au retour de la première pause avec le 3-0 tombé à la 24e à la suite d'un changement de ligne hésitant dans le camp biennois. Parfaitement servi par Praplan, Daniel Winnik a pu faire exploser la patinoire.

Les Seelandais ont tout de même eu un petit sursaut d'orgueil et de vie à la 31e lorsque Tanner Richard a manqué sa relance et permis à Gaëtan Haas de redonner espoir et envie à ses couleurs.

Mais il semblait écrit que cette finale ne pourrait pas échapper aux Servettiens. Frustré d'avoir attrapé la transversale à la 39e, Teemu Hartikainen a une nouvelle fois démontré qu'une fois lancé il possédait une certaine vitesse. Comme lors de l'acte V, le tank finlandais a pu se présenter seul face à son compatriote Säteri avec une réussite similaire. Ce 4-1 de la 51e a définitivement éteint la petite flamme seelandaise qui pouvait encore subsister.

Robert Mayer au top

Porté par ses étrangers, auteurs des quatre buts, Genève a suivi le plan mis en place par son entraîneur Jan Cadieux. Le fils de Paul-André venge ainsi son père qui avait perdu ses trois finales à la tête de Fribourg-Gottéron dans les années 90.

Mention spéciale également à Robert Mayer. Revenu aux Vernets après deux ans mitigés à Davos et Langnau, le portier aux origines tchèques a été déterminant pour son club. Si Genève peut soulever la coupe, c'est en grande partie grâce à lui. Calme et alerte, Mayer a offert la meilleure version de lui-même. Et dire qu'il n'a commencé les play-off qu'au quatrième match du quart de finale contre Lugano...

ATS
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