"La nouvelle génération ne veut pas d'un système pyramidal"

Semaine de 4 jours, holacratie... des nouveaux modèles émergent au sein des entreprises. Analyse dans Fribourg fait Maison.

Les nouveaux modèles banniront-ils la figure du patron? Pas sûr. © Christian Marthe
La pandémie a complètement bouleversé notre rapport au travail. Aujourd’hui, les employés veulent être plus flexibles. Temps partiel, télétravail, semaine à 4 jours, horaires plus libres, les revendications des employés ont beaucoup changé en deux ans.
"La crise sanitaire a accéléré ce mouvement qui était déjà en marche. Les gens ont voulu plus de sens dans leur quotidien", explique Carole Wittmann, directrice de la Clinique du travail. "La négociation avec le patron est arrivée sur la table, aussi."
Les employés qui exécutent des ordres appartiennent au passé. "La nouvelle génération est friande de responsabilités, elle est créative, mais elle ne veut plus ce système pyramidal", poursuit la spécialiste. "Les entreprises qui ne s'interrogent pas sur une autre manière de faire ne vont peut-être plus pouvoir faire tenir leur système bien longtemps."

Management "à la cool"

Des entreprises incarnent ce changement, comme l'agence fribourgeoise de communication Up to you, qui cartonne. "Notre philosophie a toujours été assez claire: avoir du plaisir à venir au bureau", partage son directeur Ludovic Chenaux. "Mais le cadre et les règles doivent être clairs. La liberté totale ne garantit pas le bonheur au travail."
Outre le rapport employé-patron, la qualité des relations au sein de l'équipe est un argument de choix pour attirer la clientèle et de nouveaux collaborateurs. "Oui on est une bande de potes, mais c'est important de garder à l'esprit la raison numéro 1 pour laquelle on vient au travail: produire et être rentable pour l'entreprise."
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La Télé / RadioFr. - Karin Baumgartner / Adaptation web: Alexia Nichele
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