Le secret d'une collation saine: des aliments bruts

La bilbiothèque d'Estavayer accueille parents et enfants pour un échange sur les en-cas. Les goûters les plus simples sont les meilleurs.

Gardez les sucreries pour des occasions particulières et misez plutôt sur les aliments non transformés pour les goûters © Keystone

Ambiance à la fois animée et paisible ce mardi matin à la bibliothèque publique d'Estavayer. A l'invitation de l'Association pour l'Education familiale, une demi douzaine de mamans et de papas (enfin 1 seul papa !) sont venus échanger sur le thème des en-cas de leurs petits. 

Un thème pas si léger que ça, voire assez préoccupant. Quoi donner, en quelle quantité et puis comment sortir du combo barre aux céréales-jus de fruits, trop riche en sucre, donc pas terrible pour l'équilibre alimentaire et accessoirement pour les dents ?

Je suis venue voir si je me trompe sur toute la ligne...apparemment pas !

Pour répondre à ces questions et d'autres encore, Caroline Henrotin. La diététicienne, qui donne aussi des consultations en cabinet, a l'habitude d'intervenir dans ce genre de réunion. Et de rassurer les parents. Difficile en effet de proposer tous les jours des collations sans faute. Mais essayer, c'est déjà bien.

"Le fait qu'ils viennent aujourd'hui, souligne la diététicienne, prouve déjà qu'ils se sentent concernés, c'est super". C'est le cas notamment de Valérie, mère de 4 enfants dont un petit dernier encore en bas âge. Malgré son expérience, elle ne perd pas une miette de la discussion "Je suis venue pour voir si je me trompe sur toute la ligne, rigole-t-elle, et bien apparemment, je ne m'en sors pas si mal".

Le jeu pour découvrir les aliments

Jennifer a deux enfants et exerce le métier d'éducatrice. Les conseils de diététicienne, elle en a déjà entendus dans le cadre de sa profession. Mais avec le stress du quotidien, pas toujours facile de les mettre en application à la maison. "Il y a beaucoup d'injonctions, souligne-t-elle, il faudrait par exemple que les enfants mangent 3 portions de légumes par jour. Mais s'ils n'en veulent pas, il ne faut pas les forcer. Alors on fait comment ?!" 

Et bien on déculpabilise et on relativise "C'est normal, tempère Caroline Henrotin, votre enfant dira non à des aliments à certaines périodes de sa vie, ça fait partie du développement normal". Mais il faut continuer d'encourager les plus jeunes à goûter aux nouveaux aliments. Et pourquoi pas par le jeu. On peut notamment leur faire goûter à l'aveugle différentes textures de carottes (crues, cuites, râpées). N'hésitez pas vous aussi à participer. Après tout, donner l'exemple est un des piliers de l'éducation, ça vaut pour l'alimentation aussi. 

Carol est venue avec sa fille de 3 ans et son conjoint, seul papa présent. Le bilan est positif "J'ai appris des choses aujourd'hui, reconnaît cette éducatrice, notamment qu'il peut y avoir du sucre ajouté dans les fruits secs. Et j'ai aussi pioché des idées de collations à essayer".

A ce propos, quelle est LA collation idéale, Caroline Henrotin ? 

Et si vous aussi vous avez envie de participer à un café parents-enfants sur le thème de l'alimentation ou autres, consultez l'agenda de l'Association pour l'Education familiale

RadioFr. - Sarah Camporini
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