Grand conseil: "Il y a le feu dans l'école fribourgeoise"

Harcèlement, abus de pouvoir et conflits d'intérêts... Les accusations les plus graves à l'encontre du SEnOF ont été écartés, de quoi énerver les parlementaires.

Sylvie Bonvin Sansonnens a essuyé de nombreuses critiques de la part des parlementaires. © KEYSTONE

Consternés, dépités et franchement énervés ! Les députés du Grand Conseil n’ont pas mâché leurs mots mardi après la publication de l’audit sur le Service d’enseignement obligatoire de langue française.

Pour rappel, le document concluait notamment à des dysfonctionnements en terme de management ou confirmait des cas de souffrances au travail. Il blanchissait en revanche le SEnOF des accusations de harcèlement, d’abus de pouvoir et de conflits d’intérêts.

Si le Conseil d’Etat a pris acte de ces conclusions, plutôt soulagé, les membres du législatif eux sont remontés. D'après leurs dires, l'exécutif fribourgeois est plus à l'écoute de la diretion du SEnOF que des enseignantes et enseignants, pourtant aux premières loges pour constater les problèmes. 

Sylvie Bonvin Sansonnens, la conseillère d'État en charge du dossier, se défend en affirmant que des mesures seront prises dès que possible pour améliorer le fonctionnement du SEnOF.

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