Les cuisines de l'Hôtel Cailler ouvrent grand leurs portes
A l'occasion de l'événement "Cuisines en fête", 250 personnes ont pu s'immiscer ce dimanche dans les cuisines de l'établissement charmeysan.
"Cuisines en fête, c'est la fête des cuisiniers", a commencé Stéphane Schlaeppy, directeur général de l'Hôtel Cailler, lors de son discours d'ouverture. Ce dimanche, 250 personnes sont venues expérimenter le live cooking à Charmey. L'événement consistait en neuf postes répartis dans les salles de réception et les cuisines de l'hôtel. Les participants pouvaient se déplacer de stand en stand, au gré de leurs envies, pour découvrir le travail de six chefs de renom.
Ces derniers sont venus de toute la Suisse romande pour faire déguster deux hors-d’œuvres: l'un chaud et l'autre froid. Parmi eux, le chef de La Cène, à Fribourg, Mohamed Azeroual. Il s'est notamment inspiré des produits de la Bénichon.
Les chefs Jean-Marc Bessire (Le Cigalon, Thônex), Mathieu Bruno (Là-Haut, Chardonne), Pierre Crépaud (La Guérite 1814, Saillon), Antoine Gonnet (Le Pont de Brent, Montreux) et Michael Rochat (Ô Bistro de Lavaux, Lutry) complétaient les rangs de cette brigade créée pour l'occasion.
Succès au rendez-vous
Ces experts de la gastronomie ont répondu à l'appel de Jean-Marie Pelletier, chef du restaurant de l'Hôtel Cailler depuis une douzaine d'années. "Je n'ai eu aucune peine à trouver des chefs pour venir cuisiner en live, ils m'ont tout de suite dit oui". Pour le chef, c'était l'occasion rêvée de faire connaître le métier aux gens, de partager et de faire découvrir ce qui se passe derrière les portes de sa cuisine.
C'est incroyable de pouvoir se baigner dans cette richesse de produits du terroir
"Cuisines en fête" a remporté un vif succès auprès des gourmets. Cette première édition a rapidement affiché complet. Pour 130 francs, les visiteurs ont eu droit à 14 plats, des plateaux de fromage préparés par Sébastien Piller, fromager du village, 4 desserts et un buffet de chocolats réalisés par les pâtissiers de l'hôtel. "C'est incroyable de pouvoir baigner dans cette richesse de produits du terroir", s'est réjoui un gastronome venu de Zweisimmen. Certains Charmeysans, habitués de l'établissement, se sont montrés frileux au moment d'entrer dans les cuisines: "On a vraiment le droit d'y aller?!"
