L'automne a réchauffé les terrasses

La clientèle a répondu présente, surtout en cette période post-pandémie. Avec des pics dépassant les 21° à Fribourg, c’est tout simplement le mois d’octobre le plus chaud depuis le début des mesures de températures, en 1864.

Malgré les inquiétudes liées au climat, c’est un coup de pouce pour les restaurateurs. "Ça nous a un peu aidé à compenser le mois de septembre, qui n'était pas terrible, se réjouit Camelia Petrus, tenancière du restaurant-bar Le Five au centre-ville. Même s'il fait moins chaud en octobre qu'en septembre, il y a des tranches horaires où l'on a bien pu travailler."

Une attitude particulièrement positive, notamment après la crise sanitaire, qui semble avoir modifié les comportements des consommateurs. "On s'est rendu compte que durant l'ère Covid, les gens se sont habitués à consommer dehors et à y rester plus longtemps, même s'il fait froid", observe Roland Bittiner, gérant du TM Café.

L'opportunité donc de proposer du service en terrasse malgré les basses températures. "Ça vaut la peine de garder des tables dehors pendant l'hiver, surtout pour les fumeurs, qui ont de toute manière l'habitude d'être à l'extérieur", ajoute Mercedes Hinojosa, patronne du restaurant La Taperia.

Terrasses d'hiver

Durant le coronavirus, des mesures spéciales ont été mises en place. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Selon la directive en vigueur, les terrasses sont dites "d’hiver" dès le 1er novembre. Elles doivent comporter des aménagements réduits et être retirées chaque soir. Bien entendu, cela s’applique au domaine public.

Le Restaurant Les Trentenaires possède pour sa part une partie de terrasse considérée comme domaine privé. "On peut se permettre d'exploiter cet espace comme on veut, souligne Maxime Viévard, assistant de direction. On perd beaucoup d'espace, mais pour des raisons d'organisation, on a préféré enlever notre mobilier en trop et profiter du fait que notre terrasse soit privée pour la garder ouverte durant tout l'hiver."