L'Union fait la force à La Joux

Ils ont entre 22 et 26 ans et sont tenanciers d'un restaurant. Rencontre avec les nouveaux patrons du Café de l'Union à La Joux.

Tous les habitants sont unanimes: il était nécessaire de retrouver des locataires pour le restaurant du village. © La Télé

Il y a à peine deux mois, le Café de l'Union rouvrait ses portes à La Joux après plusieurs mois de fermeture. Aux commandes de l'établissement communal, on retrouve un quatuor atypique : deux meilleurs amis et leurs conjointes respectives.

Tom Bertschy et Mickaël Lopes se sont rencontrés lors de leur CFC de cuisinier, il y a près de 10 ans. Mais c'est l'été dernier, lors d'un barbecue, que les deux couples ont émis l'idée de chercher un restaurant à reprendre. "On a regardé les offres sur le marché et on a été conquis par le restaurant de La Joux", explique Tom Bertschy. "Tout est ensuite allé très vite: il y a eu à peine 3 mois entre notre première visite et l'ouverture du restaurant".

L'organisation, la clef du succès

Âgés de 22 à 26 ans, les nouveaux tenanciers du Café de l'Union ne peuvent pas tous se permettre de s'investir à 100% dans le projet. Seul Mickaël Lopes y travaille tous les jours. Son acolyte, Tom Bertschy, s'occupe aussi d'un autre établissement à côté.

Leurs compagnes sont aussi présentes comme aide en cuisine et au service. Maxine Tinguely termine son apprentissage de laborantine en biologie ce printemps. Elle attend d'avoir son diplôme en poche pour se consacrer à 100 % dans le restaurant, afin de mettre en route le projet, puis de reprendre un poste en tant que laborantine. De son côté, Kelly Terrapon est infirmière à temps plein, mais s'occupe notamment des réseaux sociaux de l'établissement dans son temps libre.

Un dynamisme qui plaît dans le village

"On est très contents que le restaurant ait pu rouvrir", sourit Pascal, un voisin de l'établissement. "En plus, ce sont des jeunes super sympas qui ont repris le bistrot", ajoute Guy, un autre habitant de La Joux. Venus boire l'apéro samedi en fin de matinée, ils sont plusieurs villageois à se retrouver autour d'un verre. Tous sont unanimes: il était nécessaire de retrouver des locataires pour le restaurant du village.

Le conseil communal, qui est propriétaire du bâtiment, n'a pas croulé sous les dossiers, mais le dynamisme des quatre amis a séduit. "Ce qui nous a fait plaisir, c'est de donner une chance à des jeunes. Ils ont surtout su démontrer leur motivation", explique Gilles Audergon, conseiller communal en charge des bâtiments communaux.

La Télé - Cloé Pichonnat
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