La Liberté réagit à la polémique

Plusieurs collectifs se sont réunis mardi au lendemain de la publication d'un courrier de lecteur jugé sexiste. Le rédacteur en chef répond.

Plusieurs associations étaient réunies mardi dès midi devant la rédaction de La Liberté, à Fribourg. © Frapp
Plusieurs associations étaient réunies mardi dès midi devant la rédaction de La Liberté, à Fribourg. © Frapp
Plusieurs associations étaient réunies mardi dès midi devant la rédaction de La Liberté, à Fribourg. © Frapp
Plusieurs associations étaient réunies mardi dès midi devant la rédaction de La Liberté, à Fribourg. © Frapp
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La lettre intitulée "Aux jeunes filles en fleurs" et publiée lundi dans la page Forum de La Liberté évoque le regard sexualisé d'un homme sur des jeunes filles. Il a provoqué de très vives réactions sur les réseaux sociaux, notamment de la part des milieux associatifs et politiques.

Les collectifs Grève des femmes Fribourg, LAGO, Extinction rebellion et Mille Sept Sans ont appelé à manifester devant la rédaction située au centre-ville de Fribourg. Estimant que la publication du courrier banalise la culture du viol et la pédocriminalité, les militantes ont exigé des excuses publiques de la part de La Liberté et un article approfondi sur la problématique. 

A leur tour, une dizaine de membres des Verts fribourgeois, des Jeunes verts fribourgeois et des Jeunes socialistes fribourgeois ont organisé mardi à 14h une action devant le journal pour protester contre la teneur du courrier.

"J'exprime mes regrets"

Le rédacteur en chef de la Liberté Serge Gumy n'accepte pas ces accusations, mais conçoit qu'on peut être choqué par cette lettre de lecteur. "Nous n'avons pas mesuré l'évolution des sensibilités sur un sujet comme celui-ci", confie-t-il.

Le journaliste signale qu'il ne fera donc pas d'excuses publiques, mais fera paraître sa prise de position dans l'édition du mercredi 14 avril. Son éditorial figure déjà sur le site du quotidien. Il promet également la publication d'un article approfondi, comme demandé par les collectifs.

Serge Gumy s'était déjà exprimé publiquement via les réseaux sociaux du journal lundi après-midi, quelques heures après le début de la polémique. Sur Facebook, le post a lui aussi déclenché des centaines de réactions et commentaires.

Frapp - Aline Monferini / Karin Baumgartner
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