Mort du Pape: "Je peine à réaliser qu'il n'est plus là"
Des Fribourgeois présents aux funérailles du souverain pontife à Rome partagent leurs témoignages.
Didier Grandjean traverse un deuil difficile: celui du Pape François. Ancien garde suisse durant six années au service du souverain pontife, le séminariste fribourgeois peine encore à réaliser le départ de celui qu'il considérait comme un proche. "C'est comme si j'avais perdu quelqu'un de ma famille. Je pense que je réaliserai ce qu'il s'est passé seulement lorsque le nouveau Pape sera connu."
Présent aux funérailles à Rome, Didier Grandjean a vécu un moment émouvant et historique. "Il y a eu des moments plus intimes, j'ai pu me recueillir à la résidence Sainte-Marthe mardi soir. Les funérailles, c'est le monde entier qui était réuni. Cela montre bien comment ce pape a su nouer des relations avec tout à chacun", raconte-t-il encore.
Plus de 50 chefs d'états et 400'000 personnes ont pu lui rendre un dernier hommage samedi. Parmi eux, le conseiller national fribourgeois Nicolas Kolly (UDC). L'ancien garde suisse, sous Benoît XVI, a été touché par les hommages rendus au Pape François. "Ce qui m'a ému, ce sont les gens qui venaient lui rendre hommage et qui pouvait s'arrêter quelques secondes après avoir attendu plusieurs heures et voir leurs émotions, ça m'a marqué."
Après les hommages, les fidèles fribourgeois et du monde entier attendent maintenant de savoir qui sera le nouveau pape. Le Vatican a annoncé ce lundi que le conclave débutera le 7 mai prochain.