Quand on aime, on ne compte pas!

Les ventes de fleurs à la Saint-Valentin représentent 5% du chiffre d'affaires des fleuristes.

Le prix des roses a pris l'ascenseur ces dernières années. La pandémie n'y est pas pour rien. © KEYSTONE

Des chocolats, des peluches, des cœurs...chacun a ses habitudes à la Saint-Valentin. Mais la fête des Amoureux ne serait rien sans des fleurs. Chaque année, les fleuristes attendent ce 14 février avec impatience, car cette seule journée engendre 5% du chiffre d'affaires annuel des entreprises.

En moyenne, les personnes qui achètent des fleurs à la Saint-Valentin dépensent une cinquantaine de francs pour un bouquet de roses. Un montant qui peut sembler considérable, mais qui reflète la hausse du prix de la fleur. Aujourd'hui, une rose coûte en moyenne 10 francs.

Taxes d'importation

Différentes raisons expliquent cette valeur. Il y a tout d'abord, d'une part, l'augmentation du prix du mazout qui fait gonfler la facture quand les fleurs poussent sous serres. Pour être rentable, les fournisseurs ont donc dû revoir à la hausse les prix de leurs fleurs.

La majorité des fleurs coupées, dont font partie les roses qu'on achète à la Saint-Valentin, proviennent des Pays-Bas, où les taxes d'importation ont augmenté durant la pandémie de Covid. C'est donc normal qu'une rose coûte plus cher aujourd'hui qu'il y a deux ans. Mais ne dit-on pas "quand on aime, on ne compte pas"?

RadioFr. - Lauriane Schott
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