Racisme "systémique" à la police lausannoise
Des messages racistes, sexistes, antisémites ou discriminatoires ont circulé entre policiers lausannois sur des groupes WhatsApp.

Deux groupes WhatsApp privés, qui comprenaient 6 et 48 membres, se partageait des messages racistes, sexistes, antisémites ou discriminatoires. Tout n'a pas encore été analysé, mais la Ville de Lausanne a déjà suspendu quatre personnes. D'autres vont suivre ces prochains jours, a indiqué lundi Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la police.
Outre ces suspensions, qui pourraient aboutir ensuite à des licenciements, des enquêtes pénales sont en cours.
La Municipalité veut aussi mener une "réforme en profondeur". Pour le syndic Grégoire Junod, "il y a un problème de discrimination systémique" à régler. André Duvillard, ancien commandant de la police neuchâteloise, a été engagé pour épauler les autorités lausannoises.
Cette affaire "entame gravement l'image de la police lausannoise. C'est une tache sur l'uniforme qu'il faut nettoyer", selon M. Hildbrand.