Reflux des inondations dans l'Est australien

Les habitants de la côte orientale australienne, victimes d'importantes inondations, ont commencé jeudi les opérations de nettoyage. Avec le retour du soleil, les eaux ont commencé à se retirer, laissant apparaître l'ampleur des dégâts.

Plusieurs cours d'eau, dont la rivière Logan, sont sortis de leur lit. © KEYSTONE/EPA/JASON OBRIEN

Les pluies diluviennes qui se sont abattues durant une semaine sur la Nouvelle-Galles du Sud, l'Etat le plus peuplé de la région, ont fait deux morts. Des maisons ont été sévèrement endommagées, des cultures agricoles détruites et de nombreuses routes couvertes de boue.

Les précipitations ayant cessé, des milliers d'habitants sont retournés chez eux. Des centaines de soldats et de pompiers volontaires ont pris part aux opérations, tentant d'enlever la boue sur les voies de circulation et dégageant les débris à l'aide de tronçonneuses.

Ben Shepherd, inspecteur au sein du service d'incendie rural, a expliqué que ses équipes oeuvrent à permettre "un retour à la normale dès que possible". Mais "cela pourrait prendre des semaines, voire des mois dans certaines zones", a-t-il ajouté.

Dans la vaste région inondée, de nombreux habitants demeurent isolés. Environ 20'000 personnes ne peuvent toujours pas regagner leur habitation.

Un mètre d'eau en une semaine

"Nous pensons que la plupart des rivières ont atteint le pic de crue", a estimé la première ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, Gladys Berejiklian, qui appelle cependant la population à rester vigilante. "Des montées des eaux continueront à se produire dans certaines zones qui n'ont pas connu une telle quantité de pluie depuis un demi-siècle ou même un siècle", a-t-elle dit.

Depuis le début de ces inondations, qui ont commencé à la fin de la semaine dernière, les services de secours ont reçu plus de 11'000 appels à l'aide et porté secours à un millier de personnes. Dans certaines régions du littoral, un mètre d'eau s'est abattu en une semaine, soit l'équivalent de deux tiers des précipitations annuelles normales.

Les scientifiques ont averti que l'Australie devrait être particulièrement exposée aux phénomènes météorologiques extrêmes en raison du changement climatique.

ATS
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