Samvaz: Unia saisit l'Office de conciliation
Face à l'impasse des négociations directes, les salariés de Samvaz SA cessent leur grève et se tournent vers l'Office de conciliation.

Après deux semaines de grève, les salariés de Samvaz SA ont voté la fin de leur mouvement. Cette décision intervient suite au refus des dernières propositions de la direction, jugées insuffisantes dans un communiqué du syndicat Unia. Celui-ci a confirmé avoir saisi l'Office de conciliation de l'État (OCCT).
Cette démarche vise à obtenir un plan social "digne" pour les 33 employés du département bois, dont la fermeture est prévue le 30 septembre. "Les grévistes [...] ont perdu aujourd’hui l’espoir d’un dialogue sans médiation avec leur employeur", peut-on lire dans le communiqué. Selon le syndicat, la dernière proposition de l'entreprise ne comprenait "aucune indemnité, aucune rente-pont pour la pré-retraite, aucune aide pour la recherche d’emploi."
"Après des tentatives répétées de dialoguer, les grévistes sont aujourd’hui convaincus que l’OCCT est le meilleur moyen d’arriver à une issue positive." Le plan social proposé par Unia aurait coûté environ 2 millions à l’entreprise, tandis que la proposition de cette dernière se monterait à 160'000 francs, selon le syndicat. Un chiffre démenti par l'entreprise, qui indique avoir proposé entre 3 et 5 mois de salaires à ses collaborateurs.
Contacté, Patrick Wuillemin, directeur général de Samvaz, espère qu'une solution sera trouvée à travers la médiation. "Nous avons rencontré deux fois les grévistes, qui campent sur leur position. Il est difficile de trouver un accord dans ce genre de situation", déplore-t-il.
Les parties seront convoquées dans les cinq jours par l'Office de conciliation de l'État.