Sandy Jeannin prend ses marques
Le Neuchâtelois est le nouveau chef de la formation de Fribourg-Gottéron. Un défi pour celui qui avoue ne pas être un homme de bureau.

Sandy Jeannin a connu Saint-Léonard, son toit vétuste, ses vestiaires humides et la ferveur des supporters des Dragons. Depuis quelques semaines, il découvre l'étincellante et moderne BCF-Arena. Le Neuchâtelois de 45 ans occupe un bureau avec son prédécesseur Gerd Zenhäusern, qui épaulera de son côté Christian Dubé à la direction sportive.
Sandy Jeannin prend ses marques avant de pouvoir imposer sa marque sur le mouvement junior de Fribourg-Gottéron. Le Neuchâtelois va commencer par observer ce qui se fait actuellement, que ce soit les entraîneurs ou les Young Dragons. Il se donne une saison pour apprendre les ficelles du métier et se familiariser avec la structure mise en place par Gerd Zenhäusern. Ensuite seulement, il apportera les changements nécessaires.
Sandy Jeannin n'arrive donc pas en terrain conquis: "Je ne sais pas si je serai à la hauteur, mais je suis bien entouré. On va me laisser du temps pour apprendre." C'est la première fois qu'il travaillera pour un club de National League, qui s'est énormément professionnalisé au cours des dernières années. Quand sa carrière a pris fin en 2015, il s'était occupé des novices élites de La Chaux-de-Fonds. Après cette première expérience, le Neuchâtelois avait fait son retour au CP Fleurier.
De 2016 à 2021, il a aidé son club formateur, dont la meilleure équipe milite en deuxième ligue, en prenant en charge le mouvement junior. Un travail qui lui permettait de coacher des enfants qui ne savaient pas patiner, tout comme des adolescents en devenir. Sandy Jeannin a beaucoup appris. Il a aussi retrouvé la confiance qui était la sienne avant de subir une lourde commotion cérébrale qui avait mis fin à sa carrière de joueur.
Sandy Jeannin connaît parfaitement le hockey sur glace: il a remporté deux titres de Champion de Suisse avec Lugano 2003 et 2006 et porté le maillot de l'équipe de Suisse pendant quinze ans. Fort de cette expérience, l'ancien capitaine de la Nati doit maintenant apprendre à patiner dans les bureaux de Fribourg-Gottéron, entre la machine à café et l'imprimante, sans oublier de garder un oeil sur ce qui se fait quelques mètres plus bas, sur la glace de la BCF-Arena.