Après Zurich, St-Gall veut aussi reléguer le français
Après le parlement zurichois, les députés st-gallois veulent, eux aussi, repousser l'enseignement du français à l'école secondaire. Tous les groupes du législatif cantonal ont soutenu une motion en ce sens, qui contredit le concordat d'harmonisation scolaire HarmoS.

L'enseignement d'une deuxième langue nationale à l'école primaire constitue une charge supplémentaire pour les élèves, sans avantage prouvé à long terme, peut-on lire dans la motion adoptée mercredi par le parlement st-gallois. Les groupes de l'UDC, du PLR, du Centre (PEV inclus) et du centre-gauche (PS, Vert-e-s et Vert'libéraux) sont à l'origine de ce texte voté par 88 voix contre 24 et une abstention.
Il faut renforcer les compétences de base à l'école, ont invoqué des députés. Il ne s'agit pas de supprimer l'enseignement du français, mais de le renvoyer de deux ans, de la 5e année primaire à la première année secondaire.
Des députés minoritaires ont mis en garde, en vain, contre le risque de "brusquer" la Suisse romande. L'exécutif doit présenter désormais une modification de loi.