Suisse - Kosovo: un nouveau nul
Il n’y aura pas de mauvaise surprise! La Suisse disputera l’été prochain l’Euro 2024 en Allemagne. Elle a assuré sa qualification après un... nouveau partage des points.
A Bâle devant 33'000 spectateurs face au Kosovo, la formation de Murat Yakin a concédé un troisième nul (1-1), sans doute moins mortifiant que contre le Bélarus (3-3) et Israël (1-1) avec la qualification au bout du chemin. Mais ce résultat contre un adversaire bien affaibli renforce encore les doutes suscités par la gouvernance de Murat Yakin. La Suisse pourra-t-elle espérer quelque chose l'été prochain avec un sélectionneur dont l'équipe balbutie son football une fois l'heure de jeu passée ?
Le juge de paix de Bucarest
La Suisse jouera ce mardi à Bucarest face à la Roumanie, victorieuse 2-1 d’Israël, la première place de ce groupe I. Il faudra donc s'imposer pour remporter ce groupe qui lui était promis. Cette rencontre de Bucarest pourrait être celle du juge de paix pour Murat Yakin. Dans la ligne de mire de tous les médias du pays, le sélectionneur ne survivra pas à une quatrième contre-performance de rang. L'Association Suisse de Football (ASF) n'aura pas d'autre alternative que de trancher dans le vif.
Sans ses cinq meilleurs joueurs mais avec un Parc St-Jacques aux trois quarts acquis à sa cause, le Kosovo avait fait le pari de tenir le plus longtemps possible le 0-0. Il était tenu à la pause malgré deux chances en or pour Ruben Vargas (5e) et pour Remo Freuler (17e).
L’honnêteté commande toutefois de préciser que Yann Sommer a connu deux belles frayeurs lors de ces 45 premières minutes pratiquement à sens unique. A la 29e, le portier de l’Inter était bien près de commettre une faute à la relance devant Elbasan Rashani. A la 38e, l’attaquant de Clermont voyait sa tête frôler le poteau gauche d’un Sommer largement battu.
Un malaise qui persiste
Avec un corner score de 9-0 et une possession de 66 %, la Suisse a exercé un ascendant presque écrasant. Seulement, il ne se traduisait pas au Totomat. Le malaise persistait donc. Les performances trop neutres de Granit Xhaka et de Xherdan Shaqiri, le déchet accusé par Noah Okafor et Vargas et une incapacité à emballer vraiment la rencontre malgré le déséquilibre des forces en présence pouvaient, en effet, laisser songeur.
La délivrance venait tout de suite après la pause avec l’ouverture du score de Vargas. Déjà buteur mercredi, le Lucernois marquait à nouveau de la tête après une remise de Denis Zakaria sur un centre d’Ulisses Garcia. Les deux passeurs n’étaient pas loin d’être les meilleurs éléments d’une équipe qui prend un malin plaisir à se faire peur. L’erreur de relance de Nico Elvedi à la 56e aurait, ainsi, pu conduire à l’égalisation. Elle tombait toutefois à la 82e avec la frappe croisée de De Muhamet Hysenni qui était parti dans le dos de Manuel Akanji et d’Elvedi. Pour la cinquième fois dans cette campagne, la Suisse était incapable de gagner un match après avoir pourtant ouvert le score...