L’Uni’son célèbre sa première cantonale des musiques

Créée en 2020, la société de L’Uni’son défilera pour la première fois à la Fête cantonale des musiques fribourgeoises à Bulle.

L'Uni'son présente fièrement sa "nouvelle" identité depuis sa création en 2020. © La Télé

Grue’Zik sera la toute première fête cantonale des musiques de L'Uni'son. C’est un défi, mais aussi l'occasion de faire bonne impression. L’un de ces membres, Christian Savoy, espère pouvoir montrer qu’en cinq ans, il est possible de monter une société "qui tienne la route et qui va de l’avant". Les presque 40 musiciens présenteront leurs pièces de concours samedi à l'Aula du CO de Bulle. 

L’histoire de L’Uni’son remonte à 2020, année où le brassband La Mauritia de Remaufens et la fanfare de Châtel-St-Denis décident de s’unir. Faute d’effectifs suffisants, les deux ensembles choisissent de repartir de zéro, sans pour autant fusionner officiellement. 

Une identité bien à elle

Dès sa création, L’Uni’son veut poser des bases solides et affirmer son identité. Un uniforme flambant neuf et une bannière inédite voient alors le jour, fruits du travail d’une commission dédiée. Les designs, les tissus, les couleurs : tout a été choisi avec soin pour représenter à la fois l’héritage des deux communes et la vision moderne de l’ensemble.

Parmi les éléments marquants, le gilet réversible attire l’attention. Côté festif, il se pare d’un jaune foncé avec des broderies élégantes pour les concerts sans veste. Côté cortège, il se retourne pour révéler un jaune pâle sobre, qui s’accorde parfaitement avec la veste grise et la casquette de l’uniforme. Des notes de musique brodées sur les cols de chemise ou les cravates ajoutent une touche artistique discrète mais significative.

Conçue en parallèle des uniformes, la bannière de L’Uni’son rassemble fièrement les symboles forts de la région: montagnes, aigles des communes, et même des éléments issus des dessins d’écoliers consultés pour l’occasion. En arrière-plan, une mosaïque colorée rappelle cette volonté d’unité dans la diversité.

La bannière a également sa marraine: Véronique Perisset, musicienne de cœur, ancienne tromboniste de Châtel-St-Denis et membre active de la commission qui a conçu le drapeau. Pour elle, cette mission est bien plus qu’un rôle symbolique: c’est une façon de rester liée à la musique.

  Le programme de Grue'Zik.

La Télé - Chloé Magnin
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