Une édition 2022 réussie pour l'Artichoke

Entre fresques murales et expositions artisanales, le festival de street-art à Estavayer-le-Lac a été couronné de succès. Interview.

Plusieurs dizaines d’œuvres ont coloré les rues d'Estavayer-le-Lac lors du festival. © Frapp
Plusieurs dizaines d’œuvres ont coloré les rues d'Estavayer-le-Lac lors du festival. © Frapp
Plusieurs dizaines d’œuvres ont coloré les rues d'Estavayer-le-Lac lors du festival. © Frapp
Plusieurs dizaines d’œuvres ont coloré les rues d'Estavayer-le-Lac lors du festival. © Frapp
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Des artisans exposant leurs créations dans les rues de la cité médiévale, de la musique, de nombreux artistes en plein travail ou encore des fresques atteignant parfois plusieurs mètres de longueur. La ville d'Estavayer-le-Lac s'est une nouvelle fois revêtue de mille couleurs ce weekend. Plus d'une quinzaine d’œuvres peintes, sculptées ou encore créées à partir de techniques diverses se sont ajoutées à celles déjà existantes tout au long de l'itinéraire du festival. Une véritable galerie à ciel ouvert.

Le festival est d'ailleurs devenu ce qu'il est aujourd'hui notamment grâce à Helena Galera, présidente de l'association qui organise l'Artichoke. Au départ, il ne s'agissait alors encore que d'un itinéraire d'art urbain dans les rues de la ville. "Et lors de la première édition, ça a bien fonctionné. On a donc créé une association et on s'est dit que c'était une bonne occasion de faire un festival qui inaugurait les œuvres de l'itinéraire."

Ce sont ainsi plus de 50 artistes professionnels venus de Suisse, de France ou encore d'Espagne qui ont permis aux rues d'Estavayer-le-Lac de prendre vie. "Ce sont toujours des personnes très gentilles et originales", raconte Helena Galera. "Quand on les rencontre, ce sont toujours de très bons moments."

Des fresques presque vivantes

Sur le parcours, les fresques se multiplient. Les œuvres de l'édition 2022 viennent s'ajouter à celles de 2019. Certaines sont même destinées à perdurer. L’œuvre de l'espagnol Antonyo Marest, peinte sur la façade d'un bâtiment met par exemple en scène des couleurs vives ainsi que des formes parfois extravagantes et devant rappeler l'équilibre entre le monde digital et le monde de la nature. Ailleurs dans la ville, la fresque du duo de Tessinois Nevercrew impressionne tout autant de par sa taille, mais aussi de par le message qu'elle souhaite faire passer: celui de la relation entre l'homme et la nature.

Si l'Artichoke a été un succès, c'est également parce que près de 15'000 personnes s'y sont rendues tout au long du week-end. "Ce qui nous plaît beaucoup, c'est de voir la diversité des visiteurs", raconte encore la présidente de l'association organisant le festival. "On voit des jeunes, des familles, des personnes âgées. C'est vraiment agréable." Et même si l'édition a dû être repoussée en raison du Covid, le bilan semble être bon, estime cette dernière. Il pourrait même mener à une nouvelle édition, en 2024.

Frapp - Luca Poli
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