Désalpe de Charmey: immersion dans une famille d'armaillis

Chaque dernier samedi de septembre, les vaches défilent dans les rues du village gruérien. C'est le cas du troupeau de la famille Savary.

La famille Savary et leurs amis ont défilé samedi après-midi, après plusieurs heures de préparation. © Keystone/Jean-Christophe Bott

Chaque dernier samedi de septembre, le village de Charmey se remplit de milliers de curieux venus observer la traditionnelle désalpe des montagnes. Ce week-end, les vaches ont dû braver la pluie, tout comme la famille Savary et leurs amis, qui défilaient avec leur troupeau.

Bien que le groupe traversait le village l'après-midi, la préparation a commencé avant que le soleil ne se lève. En effet, dès 3h30, la famille se met au travail. Traite des vaches, préparation des buissons décoratifs, chacun a une tâche qui lui est propre. Une fois confectionnés et les animaux nettoyés, on dispose les bouquets sur leur tête. "On pourrait croire que c'est lourd, mais avec leur poids, c'est comme si un humain portait un pendentif", explique Cédric Savary, paysan à l'alpage du Glanet, à Charmey.

Malgré la longue marche qui les attend, le tout sous une pluie abondante, les participants sont prêts. "On est heureux de descendre aujourd'hui, alors souriez", lance l'agriculteur à ses troupes avant d'entamer la descente. Pour lui, la désalpe est surtout synonyme de partage. "On fait ça en famille et entre amis. Chacun vient aider à descendre le troupeau de l'autre", mentionne-t-il. D'ailleurs, pour le Gruérien, malgré le public toujours nombreux au centre du village, les meilleurs moments sont "à l'alpage".

Découvrez comment la famille Savary s'est préparée pour la Désalpe: 

Frapp - Laura Kolly / Théo Charrière
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