10 villes romandes demandent plus de moyens pour les crèches
Fribourg, Genève et Lausanne, notamment, demandent un soutien fédéral pour l’accueil de jour, jugé trop coûteux. Une lettre a été adressée au Parlement pour un financement durable.
Des villes romandes s’allient pour demander que la Confédération participe au financement des crèches. Dans plusieurs cantons romands, l’accueil extra-familial est subventionné par les communes, le canton et les employeurs. Un projet de loi veut venir ajouter à cela une aide de la Confédération.
Plusieurs villes, dont Lausanne, Fribourg et Neuchâtel ont publié mardi une lettre de soutien à cette initiative parlementaire. Pour elles, la situation actuelle crée des écarts entre les localités. "Il n'existe pas d'égalité de traitement aujourd'hui", regrette Mirjam Ballmer, conseillère communale en charge de l'enfance à Fribourg.
À l’heure actuelle, le texte est débattu dans les Chambres fédérales. Une version propose un système d’allocations de garde, inspiré par les allocations familiales. Une autre possibilité envisage des subventions directes aux crèches, à l’image des contributions cantonales et communales. Selon le modèle adopté, l’impact sur les prix des crèches reste à déterminer. "L'objectif, c'est d'améliorer l'accès pour les familles, dont celles avec peu de moyens."
Actuellement, la Confédération offre des aides ponctuelles aux crèches pour la création de nouvelles places d’accueil avec un forfait de 5'000 francs. Ce programme doit prendre fin en 2026. À Fribourg, les subventions communales à la garde des enfants se montaient à 11 millions de francs - sur un budget total qui dépasse les 320 millions - en 2024.