Trois générations parlent patois sur les planches

Au Mouret, des pièces de théâtre font revivre la tradition le temps de deux week-end. La première a lieu ce samedi.

La pièce écrite par Krystel Carrel fait intervenir neuf personnages dont l’âge va de 10 à presque 80 ans. © Pexels

"Cette année on a composé une pièce sur mesure pour faire participer les jeunes et on a beaucoup de plaisir à jouer avec eux", résume Madeleine Bourguet, l'une des comédiennes. Comme le répertoire de théâtre en patois datant souvent des années 30 ou 40, la troupe a fait appel à Krystel Carrel - professeur de théâtre au CO de Jolimont - pour écrire et mettre en scène une histoire moderne. En l'occurence, celle-ci: "Lè chaptantè-think’an dè l’onhyo Luvi". Comprenez "les septante-cinq ans de l'oncle Louis".

Heureuse de faire travailler jeunes et moins jeunes ensemble, Krystel Carrel ajoute en riant qu'au niveau de la discipline "c'est beaucoup plus compliqué avec les personnes âgées". Pour Raymond Gachet, qui a grandi avec le patois, la traduction du texte n'était pas un problème, sauf peut-être pour les mots "internet, wi-fi ou cool" que les jeunes utilisent actuellement.

En préambule de ces soirées organisées à la grande salle de la Croix-Blanche au Mouret, dans le cadre de l'amicale des Patoisants de la Sarine, une première pièce de 1937 sera jouée: "Kan l’amihyâ ch’in mèhyè" de Joseph Yerly.

 

RadioFr. - Amaëlle O’Brien / sc
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