Une fondation qui aide les jeunes adultes en difficulté

Depuis 2013 à Fribourg, la fondation AS3A offre un accompagnement socio-éducatif ambulatoire, réalisé sur mesure pour chaque bénéficiaire.

l'AS3A aide ses bénéficiaires à mettre en place une méthodologie. Les bénéficiaires ont souvent de la peine à se structurer seuls. © La Télé

Le placement en institution n'est pas la seule option pour les jeunes adultes en difficulté. Depuis 2013, la fondation AS3A (prononcée "aséa") propose un programme unique en son genre dans le canton. Elle offre un accompagnement socio-éducatif ambulatoire, réalisé sur mesure pour chaque bénéficiaire.

Flavia a 26 ans. Elle cherche à emménager dans un appartement, une étape qui lui permettrait de prendre son indépendance. L'assurance-invalidité (AI) lui a conseillé de se tourner vers la fondation fribourgeoise pour surmonter ses difficultés. "J'ai des problèmes d'angoisse, notamment avec les procédures administratives. Avec l'AS3A, je suis plus en confiance. J'ai essayé par moi-même, mais j'ai rapidement abandonné. Je suis comblée par l'aide de la fondation", témoigne la jeune Fribourgeoise.

Concrètement, l'AS3A aide ses bénéficiaires à mettre en place une méthodologie. "Certains jeunes ont de la peine à se structurer. Nous les aidons à ne pas perdre le fil", explique Valentine Fontanella, éducatrice sociale à la fondation.

Différentes aides

Sur la quarantaine de jeunes suivis, les problématiques varient. L'aide intervient dans la gestion du ménage de l'appartement et l'établissement d'un budget, mais elle aide également à créer un cercle amical ou encore, comme Quentin, 22 ans, à trouver une place d'apprentissage adéquate. "Une fois les objectifs principaux abordés, on parle de ce que j'ai prévu de faire les prochains jours. De plus, on fait des activités indépendantes des entretiens, comme du karting ou du vélo. Personnellement, j'en ai besoin", raconte Quentin.

Les jeunes pris en charge à l'AS3A fixent eux-mêmes leurs objectifs. Des lignes rouges leur sont parfois imposées. Cependant, ces derniers décident de la manière d'atteindre leur but. "Si nous donnons des objectifs à la personne, elle ne sera pas réceptive, du fait qu'ils ne viennent pas d'elle. À l'inverse, si nous abordons une thématique et que le bénéficiaire fixe lui-même ce qu'il souhaite atteindre, ça fonctionnera", détaille Ludovic Dougoud, responsable de la fondation. En plus des jeunes adultes, le service ambulatoire de l'AS3A prend aussi en charge des familles en difficulté.

La Télé - Océane Page
...