Tensions autour d'un audit externe sur le SEnOF

Le Conseil d'Etat répond avec fermeté aux députés qui dénoncent le climat au Service de l'enseignement obligatoire de langue française.

Des suspicions d’abus d’autorité et de mobbing pèsent sur la direction du SEnOF. © La Télé (image d'illustration)

Le Conseil d'Etat fribourgeois a commandé un audit externe sur le SenOF, le service de l'enseignement obligatoire de langue française, selon une information de La Télé. Le gouvernement a informé ce lundi les collaborateurs du service dans un courrier, que la rédaction s'est procuré.

La mesure doit répondre à un mandat de 10 députés, déposé le 8 décembre dernier à la suite de plusieurs affaires, dont la procédure de licenciement qui vise le directeur du CO de La Tour-de-Trême. "La problématique dépasse la simple divergence d'opinions sur les méthodes éducatives", s'insurgeaient les signataires.

Dans sa lettre de réaction, le Conseil d'Etat s'étonne du ton et de la violence des termes utilisés par les députés, tels que "abus d'autorité" et "mobbing". "Ce qui est prétendu sans aucune instruction ni preuve est proche de la diffamation et attentatoire à l'honneur", prévient-il.

Pourquoi ce reproche? "On a vu des tensions, des gens blessés par des mots forts et violents, à notre avis trop violents", réagit le conseiller d'Etat Didier Castella, qui assure l'intérim de la Direction de la formation en l'absence de Sylvie Bonvin-Sansonnens. "Poser des questions, oui, par contre utiliser des mots qui accusent, c'est aller trop loin." Le gouvernement cherche des experts neutres pour commencer l'audit "aussi rapidement que possible".

Voir l'interview complet de Didier Castella:

La Télé - Rédaction / an
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