Caser sa boule de poil avant les vacances devient compliqué
A quelques jours des vacances d'été, les refuges fribourgeois pour animaux de compagnie affichent presque complet. Reportage.
Les pensions pour les animaux domestiques sont prises d'assaut. Certaines affichent complet depuis cinq mois déjà. En cause: la reprise du rythme quotidien post-Covid et de plus longues vacances prises par les propriétaires.
Chez Pradog, une entreprise familiale située à Tatroz, les animaux affluent tous les jours depuis les vacances de Pâques. En trente ans de métier, l'équipe a remarqué une évolution des habitudes et une diversification de la clientèle. Certains clients actifs placent leurs animaux à la journée, pendant leurs heures de travail, alors que d'autres les placent le temps des vacances.
La structure peut accueillir au maximum 45 chiens et 25 chats. A quelques jours des vacances, le chenil doit refuser environ une vingtaine de demandes au quotidien. "Depuis le Covid, beaucoup de familles ont accueilli des animaux. Et nos clients ont aussi adopté d'autres animaux", explique Brinja Sandmeier Becirovic, employée de l'établissement. Maintenant que les départs en vacances sont à nouveau possibles, il faut caser tout ce monde. "C'est normal que ce soit complet, mais pas que ce soit complet aussi rapidement", estime-t-elle.
La pension pour chats "Le chat botté" (Montagny) accueille jusqu'à 25 matous. Elle se remplit gentiment. "Les gens partent plus longtemps en vacances", remarque la propriétaire Christine Neuhaus. "Parfois, les changements de plans sont difficiles à gérer."
L'antenne fribourgeoise de la SPA confirme cette recherche active de propriétaires d'animaux domestiques dans le canton. A ce stade, l'association ne formule aucune inquiétude quant à leur abandon.