Les "crèches" pour animaux font fureur

De plus en plus de structures d'accueil pour animaux se focalisent sur les gardes à la journée pour répondre aux besoins des propriétaires.

La loi suisse recommande qu'un chien ait au moins cinq heures de contacts sociaux hors de l'enclos par jour. © La Télé

Lorsqu'on a un animal de compagnie et qu'on travaille, il n'est pas toujours facile de tout concilier. Alors faire garder son chien comme on met son enfant à la crèche, voilà ce que proposent de plus en plus de pensions pour animaux.

Maéva Gapany s'occupe de deux Rhodesian Ridgeback depuis plusieurs années. Elle passe la journée du lundi et le mercredi après-midi avec eux. "J'ai chaque jour des animaux qui viennent régulièrement pendant que les propriétaires vont au travail", explique la responsable d'Anima'centre. "C'est intéressant pour moi parce que ça me permet de créer un vrai lien avec ces chiens."

Depuis plus de deux ans, elle propose différentes prestations, allant de 30 minutes de visite directement chez les clients à des gardes de plusieurs jours pour des vacances. La jeune entrepreneuse a su adapter ses prestations au mode de vie actuel.

"Ce que j'ai le plus souvent, ce sont des gardes régulières la journée, comme pour une garderie pour enfants en fait", compare Maéva Gapany. C'est par son expérience personnelle avec Blue et Storm, ses deux bergers australiens, que Maéva Gapany a décidé d'aider à son tour les propriétaires de chiens en créant Anima'centre. "Beaucoup de clients ont aussi besoin de recevoir des nouvelles, des photos. Le lien que certains ont avec leurs chiens est très similaire au lien qu'on peut avoir avec un enfant."

"Les laisser seuls toute la journée, ce n'est pas idéal", regrette Erin, la propriétaire des deux Rhodesian Ridgeback. Même si elle travaille à temps plein, comme sept Fribourgeois sur dix, le bien-être de ses chiens reste au centre de ses préoccupations. La loi suisse recommande qu'un chien ait au moins cinq heures de contacts sociaux hors de l'enclos par jour.

La Télé - Cloé Pichonnat / Adaptation web: Mattia Pillonel
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