"Ce verger m'apaise et m'inspire. C'est mon paradis!"
Angélique Eggenschwiler nous fait visiter le lieu où elle puise son inspiration pour les chroniques qu'elle écrit dans La Liberté.

Ses chroniques, empreintes d'humour et de nostalgie, nous font rire et nous émeuvent. Angélique Eggenschwiler écrit régulièrement pour le quotidien La Liberté. Dans le cadre de notre série d'été "Carte blanche à...", la Fribourgeoise de 28 ans nous invite dans le jardin de son enfance, à Forel, dans la campagne broyarde, à deux pas du lac de Neuchâtel. C'est ici qu'elle a grandi, entourée de ses grands-parents, sa maman et ses soeurs.
Même si aujourd'hui Angélique n'habite plus ici, elle revient très souvent: "J'ai gardé des attaches à Forel. Toute ma famille ou presque est dans la région, tout l'écosystème familial s'articule autour de cette maison, on a tous grandi ici et on a le même terreau de souvenirs."
Près de la bâtisse, les amis de la famille, les visiteurs de passage et les animaux créent une ambiance animée. Mais plus on s'enfonce dans le jardin, vers le lac, et plus le calme règne. Les arbres plantés par le grand-papa d'Angélique, le député Louis Duc, décédé en 2015, racontent chacun un souvenir. Ici une chute d'une branche, là des cerises au goût de rareté. Si Angélique Eggenschwiler veut s'évader dans son esprit, elle s'imagine dans ce verger, couchée dans l'herbe: "C'est ici que je me sens le mieux, le lieu qui m'apaise par-dessus tout. C'est aussi à cet endroit que ressemble mon paradis".
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