De basketteur à charpentier
A la veille du duel opposant samedi soir Nyon au Fribourg Olympic, rencontre avec Jérémy Jaunin.
Que devient Jérémy Jaunin ? Le meneur de jeu qui a évolué au Fribourg Olympic entre 2016 et 2020 défend depuis cette saison les couleurs du BBC Nyon, un club vaudois qui représente la bonne surprise de ce début de championnat avec un bilan de 3 victoires pour 1 seule défaite. Derrière les favoris encore invaincus que sont Olympic et Massagno, Nyon occupe une très belle 3ème place au classement de SB League.
Job à 60%
Jérémy Jaunin est âgé aujourd'hui de 30 ans. Celui qui mesure 1 mètre 70 n'est plus un basketteur professionnel : il travaille désormais à 60% comme charpentier au sein de l'entreprise de son père.
Ce nouveau statut ne l'empêche pas d'être un joueur important pour l'entraîneur de Nyon Stefan Ivanovic. Le nouveau coach vaudois n'est autre que le fils de Dusko Ivanovic, ancien entraîneur du Fribourg Olympic et qui s'occupe actuellement du club espagnol de Baskonia qui évolue en Euroleague. Depuis le début de la saison, Jérémy Jaunin est le joueur le plus utilisé à Nyon avec 26 minutes de jeu en moyenne.
Nyon progresse
Comme dit précédemment, Nyon surprend en bien depuis le début de la saison avec une seule défaite concédée à Boncourt et trois succès acquis contre Union Neuchâtel, Lugano et les Starwings. Le club de la salle du Rocher peut notamment compter dans ses rangs sur l'Américain George Beamon qui est pour l'heure le meilleur marqueur du championnat de Suisse avec 23 points de moyenne.
Si Jérémy Jaunin a changé de statut, il reste un homme extrêmement disponible pour la presse. Il a accepté de répondre à nos questions par téléphone alors qu'il se rendait en camionnette sur un chantier. Le joueur est tout d'abord revenu sur le fait de ne pas avoir prolongé son contrat à Genève et d'avoir rejoint Nyon durant l'été.
L'interview complet:
Le duel opposant Nyon au Fribourg Olympic débutera samedi à 17h30 à la salle du Rocher : une partie à suivre en direct sur RadioFr. avec les commentaires de Pauline Seydoux et Valentin Danzi.
