Des cartes-cadeaux pour booster l'économie châteloise

Le conseil général de Châtel-St-Denis a approuvé hier soir une mesure financière visant à soutenir ses commerçants ainsi que ses habitants.

Sofia Ewald, présidente du Groupement des commerçants, industries et artisans de Châtel-St-Denis accueille la nouvelle avec le sourire. © Frapp

Donner davantage de pouvoir d'achat aux clients pour faire décoller les ventes. Voilà le chemin qu'emprunte la commune de Châtel-St-Denis dans l'idée de donner un second souffle à ses commerces. Hier soir, son conseil général a adopté une mesure de soutien économique à la population et au commerce local.

La demande avait été formulée par Morgan Pires, élu du groupe UDC-PAI (Parti des Paysans, Artistes et Indépendants), il y a de ça un an. Elle prend la forme de cartes-cadeaux d'une valeur maximale de 300 francs. Les habitants majeurs pourront tous en faire la demande, et cela, peu importe leurs revenus, mais tous les bons ne seront pas financés de la même manière.

Ainsi, une personne dans le besoin qui ne bénéficie pas de subsides n'aura pas à débourser un centime, tandis qu'une personne soutenue par les services sociaux devra payer la moitié de la somme. Quant aux personnes plus aisées, elles devront régler les trois quarts de la note.

Une facture d'un demi-million

La mesure devrait entrer en vigueur au mois de septembre pour prendre fin en décembre 2025. "Le chiffre d'affaires généré par les commerces participants s'élèverait ainsi à 1,27 million de francs", lit-on dans le rapport final du conseil communal. Au total, cette mesure représente une dépense d'environ 525'000 francs, dont près de 50'000 francs à destination de la startup fribourgeoise Impact Sàrl, celle qui génèrera les cartes-cadeaux.

Sofia Ewald, présidente du Groupement des commerçants, industriels et artisans de Châtel-St-Denis, mais surtout ancienne coiffeuse, se réjouit de cette nouvelle qui intervient dans un contexte économique compliqué pour les petits commerces. D'autant plus qu'elle a déjà eu affaire à la plateforme Kariyon pendant la crise sanitaire et que son expérience était convaincante, comme elle l'explique.

RadioFr. - Mélina Fritsch
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