"Le 19h30, c'est une course de fond"
La Fribourgeoise Hannah Schlaepfer est l'un des visages du téléjournal de la RTS. Interview dans Fribourg fait Maison.

Le visage d'Hannah Schlaepfer est devenu familier aux Romands. La journaliste de 29 ans a intégré l’équipe des présentateurs du téléjournal il y a trois ans. En parallèle, elle dirige depuis août 2020 le bureau régional fribourgeois de la RTS-TV.
Son ascension au sein du service public a été rapide. Après des études en sciences politiques à Lausanne et un Master de journalisme à Neuchâtel, la jeune femme a travaillé pour la région vaudoise à la RTS. Elle a ensuite eu envie de revenir à ses racines, ici à Fribourg.
Pas de regret. Ses multiples casquettes lui offrent des journées bien chargées. "Ça commence à 8h45 avec les séances", explique-t-elle. "Toute la rédaction se réunit pour discuter des actualités du jour. Les journées sont longues, avec des temps morts, et la recherche d'invités. C'est plus une course de fond qu'un sprint." L'image traduit sa passion pour la course à pied, qu'elle aime pratiquer dans son temps libre pour décrocher.
"Les temps changent"
Comment aborde-t-elle son métier? "La TV laisse peu de temps pour dire beaucoup de choses, parfois complexes. Sa mission première, c'est de vulgariser ces sujets et de s'adresser au plus grand nombre. C'est un média populaire, dans le bon sens du terme."
Hannah Schlaepfer a atteint son rêve en présentant le 19h30. Elle partage notamment ce rôle avec sa collègue Fanny Zürcher, à peine plus âgée qu'elle. "Être jeune, ça fait partie de mes forces", estime-t-elle. "Les temps changent. Il y a bientôt plus de femmes qui présentent le journal que d'hommes." Contre toute attente, les commentaires sur leurs tenues reviennent le plus parmi les remarques de téléspectateurs. La journaliste ne s'en vexe pas. "Ça fait partie du jeu, car on fait un métier de l'image."
Un couac qui l'a marquée? "Pendant une interview, je n'avais pas le retour de mon interlocutrice. J'espérais juste qu'elle n'avait pas déjà répondu à la question que j'allais poser. Dans ces cas, il faut garder le masque!" La Fribourgeoise l'endossera particulièrement en juillet-août: elle remplacera ses collègues durant la période estivale.
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