La Coccinelle à l'honneur le temps d'un week-end

Les 20 et 21 août, la plage de Morat semblait appartenir à une autre époque. Reportage au rassemblement d'anciennes voitures VW.

Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
Les collectionneurs sont venus de toute l'Europe, pour le plus grand bonheur des spécialistes et des badauds. © Frapp
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La 3e rencontre internationale des VW d'époque de Morat s'est achevée ce dimanche, après un voyage dans le temps jusque dans les années 40. Bus, Coccinelles, Karmann Ghia ou encore transporteurs, les véhicules présentés étaient tous anciens et non modifiés. Pour les plus jeunes, c'était l'occasion de découvrir les trésors du passé. Les anciens, eux, retrouvaient des courbes familières. "L'important, c'est que tout le monde y trouve son compte", estime Patrick Montoliu, président d'organisation.

Le lancement de ce meeting VW vintage en 2014 était une grande première. "J'avais envie de proposer quelque chose, ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête. Avec mon ami Alexandre Diserens on a démarré ici à Morat". Le succès a immédiatement été au rendez-vous. L'événement a lieu tous les quatre ans. Il dénombre toujours de nombreux fidèles. "Certains participants n'ont pas hésité à venir avec leur bus VW de 1965 depuis Londres. Ils ont roulé à 80km/h", raconte l'organisateur.

La passion avant tout

Avoir une VW, c'est beaucoup d'investissement de temps et d'argent. "J'ai plusieurs chantiers en route, glisse Daniel, de Gumefens. Aujourd'hui, je suis à la retraite. Je remets des anciennes en état. Ça reste une passion dévorante, un peu trop aux yeux de ma famille. Chez moi, on en a une quantité. Mes enfants ont aussi le virus. La place viendrait presque à manquer", poursuit le Gruérien.

"Les rencontres VW, c'est comme une grande famille, confie Daniel. Je suis venu avec une VW 1500 que j'ai depuis une dizaine d'années. Quand je l'ai reprise, elle n'était pas en bon état, j'ai tout refait moi-même pendant trois ans en dehors de mon travail. Ma voiture est un peu rabaissée et n'a pas les jantes d'origines. Elle n'a pas été acceptée au rendez-vous, car il est réservé aux VW d'époque". Malgré tout, Daniel reste positif. Pour lui, c'est l'occasion de revoir ses amis collectionneurs.

Daniel trinque avec son ami Eric, venu depuis le Valais pour présenter sa Cox. "Elle a une histoire un peu spéciale. En fait, je l'ai trouvée dans une forêt. Pour la récupérer, j'ai dû utiliser une grue, explique-t-il. A l'époque, les gens préféraient balancer les voitures dans la forêt plutôt que de payer pour les débarrasser."

La Cox d'Eric, sortie d'un ravin

Au niveau de la conduite aussi, les anciennes ont leur charme. "Ça n'a rien à voir. Il ne faut pas être pressé, prendre son temps, laisser refroidir le moteur. On apprécie la route différemment, sourit Daniel. Quand on est en chemin, ce qui est sympa, c'est que les gens qu'on croise font un énorme sourire. Les petits enfants nous font coucou. Et c'est toujours sujet à discussion quand on s'arrête quelque part."

Frapp - Anaïs Rey
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