La libération de soi pour vivre heureux

Comment permettre à son véritable moi de se "réaliser" pleinement? Sarah Ismaïl, coach de vie à Bulle explique les 5 clés pour y parvenir.

Selon Sarah Ismaïl, se libérer de soi, c'est aussi accepter que la vie est un cycle composé de négatif et de positif. © Pexels

"Les personnes qui sont véritablement «réalisées» ou «libérées», ne sont pas si nombreuses que ça", affirme Sarah Ismaïl, coach de vie et thérapeute à Bulle. "Et puis, ça dépend aussi de la manière de concevoir cette réalisation de soi. Beaucoup pensent qu'elle doit se faire au travers des réussites sociales ou physiques. Mais en réalité, il faut savoir si lorsqu'on entreprend quelque chose, on le fait pour soi ou si c'est pour répondre aux attentes de la société et des conventions."

La tâche pour y arriver peut d'ailleurs paraître insurmontable, tant il existe de choses à gérer dans la vie quotidienne. Pour Sarah Ismaïl, il s'agit surtout d'une manière de vivre: "C'est une vie où tout va, un cycle où se passent autant de choses négatives que positives. Si on accepte tout ça, alors tout va. Et seulement dans ce cas-là, tout va bien."

Des étapes pour se «libérer»

Les 5 clés qui doivent permettre à l'être humain de se «libérer» de soi sollicitent donc une certaine mentalité. "Il faut par exemple faire la différence entre notre nature profonde et ce qu'on fait. On a trop tendance à se définir par rapport à ce qu'on fait, à nos interactions sociales, à nos professions. Et on oublie trop souvent ce à quoi on pense, les émotions et sensations qu'on ressent", illustre la thérapeute.

L'une des clés est justement d'identifier nos blocages identitaires et donc, de trouver l'élément qui bloque au démarrage: "Lorsqu'on se développe depuis l'enfance, on se construit une ligne de conduite. Si elle se construit sur un malentendu ou une blessure, elle peut conditionner toute notre vie ainsi que tous nos choix. L'idée c'est donc de mettre le doigt sur ce rouage", conseille Sarah Ismaïl. "Un exemple d'une telle situation serait de se dire qu'on n'a plus de temps pour soi parce qu'on doit s'occuper des autres avant. On se dit qu'on n'a pas le droit de laisser tomber les autres et on reproduit ce comportement dans tous les domaines: avec son petit frère, ses enfants ou ses collègues."

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RadioFr. - Mike Mevs / Adaptation web: Luca Poli
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