GHB: la prise en charge reste gratuite pour les victimes

Lancée en juin 2022, la procédure coordonnée en cas de suspicion d'intoxication au GHB a du sens, estime la police. La directive est maintenue.

Le GHB est un psychotrope parfois utilisé à des fins de soumission chimique. © KEYSTONE

Le 24 juin 2022, le Ministère public, le Service du médecin cantonal, la Police cantonale et les Préfectures s'étaient associés pour assurer aux potentielles victimes d'intoxication au GHB (ou autre substance similaire) une prise en charge complète. Cette directive stipule notamment que la prise en charge médicale ne coûte rien pour les victimes.

Après presque trois ans d'application, "les parties concernées tirent un bilan positif de la procédure qui contribue à lutter contre le sentiment d’insécurité", indique ce vendredi matin la police cantonale dans un communiqué. Elle est donc maintenue.

Depuis sa mise en application, 35 victimes ont été annoncées. Malgré une prise en charge de ces personnes, les analyses et les procédures qui ont suivi n’ont pas permis de mettre en évidence de cas avérés, signale tout de même le communiqué de la police.

En parallèle de la directive, la police et les préfectures sensibilisent les responsables de manifestations, notamment au travers de flyers de recommandations en cas d’éventuelle intoxication au GHB.

Pour rappel, lorsqu'une personne se plaint d'une intoxication au GHB, il faut:

  • Appeler immédiatement les secours: pour une prise en charge réussie, la victime doit bénéficier d'analyses médicales au plus tard six heures après l'événement.
  • Rester avec la victime jusqu'à sa prise en charge.
  • Sécuriser la boisson ou le verre de la victime.
  • Sauvegarder les éventuelles photos et/ou vidéos de la soirée.
Frapp - Mattia Pillonel
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