Des linguistes de l'UniNe décodent vos messages vocaux

L'Université de Neuchâtel récolte des audios pour étudier le français parlé en Suisse romande. Interview de Laure Anne Johnsen, responsable du projet.

La communication par messages vocaux, une pratique utilisée par les Romands. © Pexels

La Télé: En quoi les messages vocaux sont une mine d'or pour les linguistes?

L'intérêt de ces données, c'est qu'elles sont produites en conditions réelles, dans des actions du quotidien. Ces messages spontanés viennent capturer ces moments de parole du quotidien.

Mettrez-vous l'accent sur quelque chose en particulier?

On va mobiliser différents axes de recherche. La prononciation, les différences d'accent, mais aussi de débit de parole, d'intonation. On peut aussi étudier des mots et des expressions.

A quoi cette analyse va servir?

A documenter le français tel qu'il est parlé par la population romande. Il y a une vocation d'étude de la langue. Mais on va aussi faire une archive sonore. On peut aussi songer à d'autres applications, par exemple dans l'enseignement de la langue française à des personnes qui viennent de l'étranger.

Pour offrir vos vocaux au projet

La Télé - Camille Tissot
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