Le Conseil communal de Villars-sur-Glâne contre la fusion

Après Granges-Paccot et Matran mardi, c'est au tour de l'exécutif de Villars-sur-Glâne de se prononcer contre la fusion du Grand Fribourg.

La solution n'est pas de centraliser le pouvoir au sein d'une grande administration, estime Bruno Marmier, syndic. © KEYSTONE

Le vote consultatif sur la fusion du Grand Fribourg se rapproche et les communes se positionnent les unes après les autres. Ce mercredi, le Conseil communal de Villars-sur-Glâne a recommandé à sa population de voter non le 26 septembre prochain, à l'image des communes de Granges-Paccot et Matran.

"Nous pensons que ça ne profitera pas aux habitants de la commune et qu'elle n'est pas nécessaire pour l'attractivité du Grand Fribourg. Ce n'est pas une urgence comme certains le dépeignent", assure Bruno Marmier, syndic de Villars-sur-Glâne. 

Le Conseil général en faveur 

De son côté, le législatif s'est montré en faveur de la fusion, à la suite d'un vote serré (25 oui, 20 non et trois abstentions). "Le Conseil général n'a pas donné un blanc-seing à la fusion, mais simplement un oui à la poursuite du processus pour apporter des modifications à un projet qui est encore perfectible", affirme Gaël Gobet, président du législatif. 

Le 26 septembre, les habitants de Villars-sur-Glâne, Givisiez, Corminboeuf, Matran, Avry, Fribourg, Belfaux, Marly et Granges-Paccot devront dire s'ils souhaitent que leur commune continue de participer au processus de fusion du Grand Fribourg. 

Deux communes observatrices, Pierrafortscha et Grolley devront aussi se prononcer sur cette fusion. Si les citoyens acceptent de rejoindre le périmètre concerné, les autorités de ces communes pourraient faire une demande pour rejoindre le Grand Fribourg.

La Télé / RadioFr. - Gianluca Agosta
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