Marcher pour dénoncer l'inaction climatique
Depuis le 1er avril, les participantes de la Marche Bleue vont jusqu'à Berne pour dire au gouvernement de respecter l'accord sur le climat.
Vous avez peut-être entendu parler de ce mouvement citoyen : La Marche Bleue.
Une action qui a démarré le 1er avril à la Place des Nations à Genève et qui se terminera le 22 avril à Berne sur la Place fédérale, afin de dénoncer l'inaction climatique.
Quatre femmes sont les initiatrices de cette Marche Bleue : l’infectiologue Valérie d’Acremont, la politologue Bastienne Joerchel, l’économiste écologique Julia Steinberger et l'avocate vaudoise Irène Wettstein.
Ensemble, elles demandent aux acteurs politiques, économiques et associatifs de tout mettre en œuvre, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de moitié d’ici 2030 et atteindre le niveau net zéro avant 2050.
Un pas devant l'autre pour avancer
Munies de chaussures de marche et de k-ways colorés, elles sont plusieurs centaines à marcher chaque jour une quinzaine de kilomètres avec une revendication : que la Suisse respecte les accords sur le climat. Une pétition en ce sens sera déposée ce weekend à Berne.
En chemin, elles organisent des ateliers, des discours et des conférences pour attirer l’attention sur les conséquences du réchauffement climatique dans différents domaines. L'une des participantes raconte pourquoi elle marche: "Il faut avancer, on n'a pas le choix, le dernier rapport du GIEC est passé inaperçu, alors que ça devient franchement alarmant. Donc c'est par ce genre d'actions différentes non violentes que je m'engage".
Pour vous plonger au coeur de l'aventure, écoutez le reportage réalisé le vendredi saint 7 avril:
Mercredi 19 avril, La Marche Bleue sera à Fribourg toute la journée avec une série d'évènements autour du thème "Construire demain ensemble - imaginer, réaliser, relier".
Début mars, 80 personnes s'étaient jeté dans les eaux froides de la Sarine pour attirer l'attention sur ce mouvement citoyen.