MMA à Fribourg: un show qui dérape

Retards, annulations, abandons… Les combats de l’Influence Fight Club samedi ont été marqués par plusieurs couacs, laissant une partie du public déçue.

Thomas Adamandapoulos (à gauche) et Illan Castronovo (à droite) se font face lors de la conférence de presse au Casino du Lac à Genève. © Influence Fight Club

Samedi soir, la BCF Arena accueillait un événement inédit dans la région: l’Influence Fight Club, une soirée de MMA (arts martiaux mixtes) mettant en avant des combats amateurs et, surtout, des affrontements entre des influenceurs issus de la téléréalité. Mais, l'événement a connu des couacs organisationnels.

Dès le début, des retards ont perturbé le déroulement de la soirée. Mais c’est notamment l’annulation de combats, dont le très attendu duel entre Illan Castronovo et Thomas Adamandapoulos, alias Toto, qui a mis le feu aux poudres. Plusieurs spectateurs ont alors exprimé leur mécontentement par des huées et sifflements.

Sur les réseaux sociaux, les critiques pleuvent. Certains internautes accusent les influenceurs de détourner le sport à des fins de buzz, tandis que d'autres reprochent à l’organisation de profiter financièrement des spectateurs.

Capture d'écran Instagram

Contacté, le comité d'organisation de l'IFC n'a pas pu répondre à nos sollicitations. 

Une salle partagée

Il faut dire que les vidéos promotionnelles et les publications sur les réseaux sociaux, aussi bien des organisateurs que des influenceurs à l’affiche, ont attiré des publics très différents: les passionnés de MMA et les fans de téléréalité. Le parrain de l’événement, le combattant UFC Volkan Oezdemir, l’a d’ailleurs souligné.

Certaines personnes s’attendaient à un show digne des plus grandes ligues de MMA, comme l’UFC. D’autant plus que le prix des places assises variait entre 40 et 300 francs, selon leur emplacement.

Depuis dimanche, les organisateurs du combat publient leurs excuses sur les réseaux sociaux. Ils laissent également planer le doute quant à l’avenir de l’événement: la tenue d’une nouvelle édition reste, pour l’instant, incertaine.

Frapp - Yann Girard
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