Paris 2024: "On avait l’impression d’être à la BCF Arena"

Depuis deux semaines, les athlètes performent dans des ambiances de folie. Notre envoyé spécial revient sur la ferveur qui a gagné Paris.

Les frères Lebrun célèbrent leur victoire sur le Brésil lors du quart de finale de tennis de table masculin aux Jeux olympiques. © KEYSTONE

Armand Duplantis, nouveau recordman du monde de saut à la perche, le dit: "C’est le public le plus dingue que j'ai jamais connu!" Depuis deux semaines, l’ambiance qui règne lors des épreuves olympiques comble les athlètes, que ce soit au Stade de France, au Grand Palais ou à la Défense Arena. 

"Le public met de la ferveur, car il est gâté", explique Damien Piscopiello, l’un des deux envoyés spéciaux à Paris pour les Radios Régionales Romandes. La délégation française a déjà battu son record de médailles, pour le plus grand plaisir du public français qui chérit ses idoles. Antoine Dupont, Teddy Riner, Pauline Ferrand-Prévot, Félix Lebrun, Léon Marchand ou encore Amandine Buchard ont eu droit à la chanson de Johnny Hallyday "Que je t'aime" après leur médaille. 


La ferveur est grande dans la capitale française et ce n'est pas le fruit du hasard. Une stratégie a été mise en place il y a plusieurs années. "Le comité d’organisation s’est rapproché des groupes de supporters des bleus, notamment en football", explique Damien Piscopiello. Une fois ces "chauffeurs de salle" recrutés, il a fallu les former. "Il y a des codes. À l’hippisme, vous n’aurez pas la même ambiance qu’à l’escrime ou à l’athlétisme", ajoute le journaliste. "Mercredi au tennis de table, on se serait presque cru à la BCF Arena", rigole Damien Piscopiello.

Écoutez l'interview complète de Damien Piscopiello:

RadioFr. - Léo Martinetti
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