"Le principal est qu'il se sente bien dans notre classe"

Kiril est réfugié ukrainien. Cet enfant de 9 ans est scolarisé dans une classe de 4H à Fribourg depuis un mois. Reportage.

Mathilde Brügger, la maîtresse, veille à l'intégration de Kiril dans sa classe. © La Télé

Kiril fréquente l'école du Schoenberg en ville de Fribourg. Ce jeune Ukrainien parle très peu le français. Que ce soit ses camarades ou la maîtresse, Mathilde Brügger, tout le monde l'aide à s'intégrer. "On essaie de l'isoler le moins possible, il fait toutes les activités avec nous. Selon moi, c'est ce qu'il y a de mieux pour l'intégration", déclare l'enseignante.

"Le principal est qu'il se sente bien dans notre classe, qu'il se sente en sécurité, qu'il joue et qu'il puisse rigoler avec les copains. Le scolaire vient au second plan. On fait attention à ce qu'il participe à toutes les activités, même si la barrière de la langue est parfois compliquée", poursuit-elle.

Intégration par la bienveillance

Même si Kiril ne peut pas avoir de grandes conversations, il à déjà conquis toute le monde dans sa nouvelle école. Cette proximité avec les élèves ravit Samuel Glannaz, le directeur de l'établissement. "Il faut beaucoup de bienveillance et d'empathie du côté des camarades et de l'enseignante pour que tout se passe le mieux possible, pour que l'enfant comprenne les rituels, les habitudes de la classes et la vie scolaire en Suisse", estime-t-il.

Comme tous les autres enfants ukrainiens, Kiril ne sait pas combien de temps il va rester dans cette école. Dans cette classe de 4H, tout le monde essaie de lui décrocher un sourire pour lui faire passer le temps un peu plus vite.

La Télé - François-Pierre Noël / Adaptation web / Anaïs Rey
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