PAFE: les EMS, l'université et les communes moins touchés
La deuxième version du plan d'assainissement des finances de l'État (PAFE) est moins contraignante pour certaines institutions.
Elles payaient le prix fort de la première version du programme imaginé par le canton pour redresser ses finances. Avant la consultation, les communes se voyaient attribuées 52 millions de francs de charges supplémentaires. Dans cette nouvelle version, elles devront payer 10 millions.
Une victoire qui ne convainc pas totalement David Fattebert, président de l'Association des communes fribourgeoises (ACF): "c'est facile d'arriver avec un paquet totalement surdimensionné et irréaliste et de retrancher des dizaines de millions pour ensuite dire qu'on a fait un grand cadeau aux communes," ironise-t-il. "On va continuer de payer plus."
Il déplore aussi un manque de vision politique dans les ajustements voulus par le gouvernement. "C'est un simple exercice où l'on fixe des curseurs pour atteindre un budget. Mais on ne réfléchit pas à la prestation derrière."
Marche arrière sur les coupes
Katharina Fromm, rectrice de l'Université de Fribourg, peut souffler. Le canton renonce à amputer 2,5 millions de francs de ses subventions à l'UniFR sur les trois prochaines années. "C'est un soulagement, dans le sens où on attend encore les décisions au niveau fédéral. Il y a beaucoup de coupes qui sont encore possibles", tempère la responsable.
Dans le domaine de la santé, le nombre de soignants par lit dans les EMS ne sera pas diminué. La charge de travail devrait donc rester stable.