Les accusations contre deux jeunes UDC, "une affaire close"
Il n'y aura pas de suite aux affirmations de lien avec un groupuscule d'extrême-droite relayées fin novembre par les jeunes socialistes.

L'UDC Fribourg a pris cette décision après avoir entendu ses deux membres concernés au sujet de leurs liens présumés avec "Junge Tat", un groupuscule proche des milieux nazis suisses. "L'affaire est close", explique son président Christophe Blaumann.
Questionné par la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation, le chef de section souligne par ailleurs que son parti "condamne tout mouvement extrémiste, qu'il soit de droite ou de gauche".
"Je me distancie clairement de ces personnes"
Fin novembre, les jeunes socialistes avaient relayé sur leur page Facebook un article publié sur la plateforme alémanique Barrikade. Celui-ci accusait notamment le président des jeunes UDC fribourgeois Sven Brügger d'être un sympathisant du groupuscule d'extrême-droite. Il avait alors nié tout lien avec ce groupe.
"Je suis à peu près 2000 personnes sur Instagram. C'est effectivement possible que je me sois abonné à un compte pareil, sans savoir qui est derrière et ce qu'ils vont poster. Mais je n'ai jamais vu une de leurs vidéos et je me distancie clairement de ces personnes", avait-il alors expliqué à RadioFr.