Le suivi psy des jeunes Fribourgeois est-il suffisant?
Selon des députés du Grand Conseil, les psychologues en milieu scolaire doivent gérer des cas dépassant leurs compétences.

Et le canton manque de spécialistes remboursés par la LAMal. Les autorités le reconnaissent, les situations gérées par les psy scolaires sont souvent complexes, mais les solutions existent... En revanche pas forcément dans le cadre de l'école. Car comme le rappelle le canton, les psychologues scolaires n'ont en effet pas pour vocation de proposer des suivis psychothérapeutiques.
Leur job, c'est de prendre en charge des élèves présentant des difficultés mineures d'adaptation. C'est aussi de conseiller et orienter les parents vers des structures médicales privées et publiques, plus aptes à répondre aux besoins de leurs enfants. Et ces structures sont en constante évolution, souligne le Conseil d'Etat dans sa réponse aux députés, qu'il s'agisse de l'unité de pédiatrie de l'Hôpital fribourgeois, du centre de pédopsychiatrie du Réseau Fribourgeois de santé mentale ou même encore de son unité PsyMobile.
Le canton compte bien développer encore cette offre en prestations pédopsychiatriques, notamment en collaborant avec les services psychiatriques universitaires de Berne. Précisons encore que les communes ont la charge d'organiser leur services de psychologie scolaire. Mais le canton leur alloue une subvention, fixée en fonction de leurs effectives d'élèves.