Exaspérés, les cantonniers lancent une pétition

Depuis plusieurs années, ces travailleurs demandent une compensation équitable pour le métier risqué qu’ils effectuent au bord des routes.

A l'aide d'une débroussailleuse, un cantonnier fauche un talus le long de l'autoroute. (Image d'illustration) © KEYSTONE / Laurent Gilliéron

Une semaine après le lancement d'une campagne de prévention pour préserver la sécurité des travailleurs au bord des routes, le Groupement fribourgeois des cantonniers lance une pétition. Selon eux, ils feraient face à l'inertie du Conseil d'Etat qui n'aurait pas donné suite à leurs revendications depuis de nombreuses années.

Dans leur texte, le groupe réclame notamment une prime mensuelle de 200 francs pour compenser la dangerosité et la pénibilité de la profession, ainsi qu'une préretraite à 62 ans, sans délai, mais pour 2024 au plus tard.

Comme le rapporte Bernard Fragnière, mandataire du Groupement, les témoignages des cantonniers sont édifiants, mais pas suffisamment documentés. "Nous voulons que des investigations soient faites, notamment en termes de dangerosité. A l'Etat de Fribourg, il manque malheureusement des chiffres sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour demander des mesures concrètes."

Dans leur communiqué publié le 2 juin, les cantonniers laissent éclater leur exaspération: "Notre patience est à bout, ça suffit de noyer le poisson!
du concret et tout de suite!"

RadioFr. - Sarah Camporini / Adaptation web: Dimitri Faravel
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