Plan AMOK: les gestes qui sauvent face à un individu armé
Depuis le début de l'année, la police forme les enseignants fribourgeois sur le comportement à adopter en cas de fusillade dans leur école.

Comment réagir si un individu armé pénètre dans une école ? Il ne faut pas se céder à la panique et réaliser les bons gestes, autrement dit: suivre le plan AMOK. Depuis quelques mois, les enseignants de primaire et du secondaire sont tous formés par la police, puis ce sera à eux de transmettre ce savoir à leurs élèves.
S'enfuir, se barricader ou se cacher, alerter, et en dernier recours, résister. Voilà les quatre comportements à retenir si un jour, on est confronté à ce scénario catastrophe. Des gestes simples, mais qu'il faut avoir en tête.
"C'est cette préparation mentale qui peut tout changer", souligne l'adjudant de la police cantonale fribourgeoise Jean-Michel Beaud. "Elle diminuera le sentiment de panique et permettra de prendre une décision pour se mettre en sureté le plus efficacement possible."
Pas plus de risque
Toutefois, malgré cette présentation, cela reste difficile pour les enseignants de s'imaginer être confronté à une telle situation. "Ce n'est pas du tout une situation sur laquelle on se projette, on s'attend plus facilement à des accidents d'élèves, des coupures...", témoigne une enseignante de l'école d'Estavannens. "On espère juste que ça n'arrivera pas".
D'après la police, il n'y a pas une menace plus élevée que d'habitude, mais des fusillades se produisent fréquemment dans des lieux publics proches de notre pays. "La probabilité que ça arrive est très faible, mais ça peut arriver, et donc il faut être prêt mentalement à y faire face", prévient Jean-Michel Beaud.