Que vaut vraiment Avatar 3 ?

Dans le dernier Mag Cinéma de Radio Fribourg de l'année, le critique Patrick Ramus revient sur l’actualité marquante du grand écran.

Dans Avatar : De feu et de cendres, James Cameron poursuit l’exploration de Pandora, en mettant davantage l’accent sur les enjeux familiaux que sur le renouvellement de son univers. © Keystone

Trois ans après La Voie de l’eau, Avatar : De feu et de cendres arrive dans les salles dans un contexte un peu différent. L’attente semble moins fébrile qu’aux débuts de la franchise, mais le public répond présent. Un scénario déjà connu avec James Cameron : malgré des bandes annonces accueillies avec prudence, la promesse du grand spectacle finit par attirer les foules. Visuellement, le film tient ses engagements. Pandora s’élargit encore, avec l’apparition d’un 
clan Na’vi lié au feu, et la mise en scène confirme le savoir-faire technique du réalisateur.

Un avatar plus introspectif

Sur le fond, en revanche, Avatar 3 change légèrement de registre. Comme le souligne Patrick Ramus dans le Mag Cinéma, Cameron ne cherche plus vraiment à surprendre, mais à approfondir. Le film s’attarde davantage sur la famille Sully, le deuil et les tensions internes, reléguant les enjeux de colonisation et de conflit global à l’arrière-plan. Une orientation plus 
intime, parfois proche du mélodrame, qui apporte de la nuance mais laisse aussi une impression d’inachèvement. Certains personnages, notamment du côté des antagonistes, gagnent en épaisseur, tandis que d’autres peinent à évoluer.

Résultat : De feu et de cendres ne fera pas changer d’avis les sceptiques, mais devrait satisfaire les fans de la saga. Un épisode de transition, qui pose surtout la question de la suite et de la capacité d’Avatar à se renouveler 
sur la durée.


L’analyse complète de Avatar : De feu et de cendres est à retrouver dans le Mag Cinéma de Radio Fribourg, en version audio.

RadioFr. - Mike Mevs
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