D'avocat à artiste, il a tout plaqué pour vivre son rêve
Malgré la crise sanitaire, le Fribourgeois Sylvain Keller a trouvé le courage de quitter son poste d'avocat pour se lancer dans l'art.
Tout plaquer pour vivre son rêve, nombreux sont ceux qui aimeraient le faire. Sylvain Keller lui, l'a fait, début 2020, alors même que les incertitudes liées à la pandémie rythmaient le quotidien de tout un chacun. Le Fribourgeois de 37 ans était alors vice-président de l'Autorité de protection de l'enfant et de l'adulte du Jura bernois (APEA). Un emploi qui lui permettait de vivre confortablement, mais ne lui laissait pas le temps de s'épanouir dans sa passion de toujours: le pop art, façon Andy Warhol.
Juste avant le confinement, il quitte ce poste d'avocat et son appartement près d'Erlach pour s'installer à Cressier, dans la maison familiale, avec sa soeur, le mari de cette dernière et leur bébé. Là-bas, il passe près de dix heures par jour dans l'atelier d'artiste de sa maman: "la pandémie ne m'a pas freiné dans ma progression, au contraire, elle m'a permis de produire plus, explique Sylvain Keller. Si les galeries avaient été ouvertes, j'aurais passé moins de temps à peindre et mon art se serait développé moins rapidement."
Par nécessité financière, mais surtout par passion, Sylvain Keller a finalement décidé de retrouver un emploi dans le domaine juridique. Il commence lundi au Spomi, le Service de la population et des migrants, à Granges-Paccot. Un emploi qui, contrairement à celui qu'il a quitté en mars 2020, lui permettra de continuer à peindre.
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